Full text: Compléments (Tome 1, Fascicule 2)

a/¡O* SURF. TERRESTRE : BASSINS; LIGNES DE THALWEG. DE FAITE 
i^ées de signes, deviennent proportionnelles aux deux dérivées en x et 
y du rapport — ; et cette équation, divisée par p 3 , est identique à la 
seconde (35). 
183*. — Application des théories précédentes à la surface terrestre : 
thalwegs, faîtes, bassins, etc. 
A la surface de la Terre, les gouttes de pluie qui ruissellent sur un 
sol rendu imperméable par une imbibition suffisante s’écartent peu, 
en général, des lignes de plus grande pente, qu’elles suivraient en toute 
rigueur, sous la double action de leur poids et de la résistance de la 
surface, si, à chaque instant, leur vitesse était maintenue infiniment 
petite. Aux endroits où ces gouttes se réunissent en grand nombre, 
il existe un cours d’eau, temporaire ou permanent, qui a trouvé tout 
fait ou qui s’est creusé à la longue un lit assez bas pour n’avoir plus 
d’ordinaire que de faibles pentes et, par suite, pour permettre à l’écou 
lement d’y modérer sa vitesse jusqu’au degré où cesse de se produire 
l’érosion rapide du fond; condition de stabilité (ou, comme on dit, de 
régime) évidemment la première atteinte, mais incompatible avec 
toute déclivité supérieure, pour chaque nature de terrain, à une cer 
taine limite inverse de la profondeur du courant. Une infinité de 
lignes de pente, couvrant toutes ensemble une surface finie appelée 
bassin du cours d’eau, viennent donc, inférieurement, se réunir en un 
faisceau étroit, ou comme en une ligne de plus grande pente unique, 
sur le parcours de laquelle la déclivité du sol s'atténue dans un grand 
rapport, et qui jalonne la vallée (fond du bassin) dont il s’agit. 
Cette ligne, à laquelle aboutissent sans cesse, de droite et de gauche, 
les autres lignes de pente du bassin, a reçu le nom de thalweg, mot 
qui signifie, en allemand, chemin de la vallée. 
On voit qu’elle se comportera d’ordinaire, par rapport aux lignes 
de pente voisines, comme une courbe asymptote (p. 191*), vers la 
quelle convergeront leurs parties inférieures. Et c’est bien le rôle 
que, dans la surface étudiée au n° 181* (p. 280*), nous avons reconnu 
à la section faite par le plan des zx négatifs. Toutefois, il pourra ex 
ceptionnellement arriver, môme dans une surface ne présentant au 
cune discontinuité de son plan tangent, mais seulement un change 
ment assez rapide de direction de ce plan à la traversée du thalweg, 
(lue les lignes de pente viennent se joindre à ce dernier langentiellemenl 
et non pas seulement asymptotiquement. 
Le long du thalweg, la déclivité de la surface est, on l'a déjà dit, 
en général très faible, bien moindre qu’à pareille altitude sur les bords
	        
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