Full text: Compléments (Tome 1, Fascicule 2)

ET DES DÉCLIVITÉS SOIT MINIMA, SOIT MAXIMA. 2 ^!* 
de la vallée. Il s’y produit donc un minimum de cette déclivité, sinon 
sur la ligne même, du moins dans le voisinage. En d’autres termes 
un thalweg est assez voisin d'une ligne des déclivités minima pour 
qu’on puisse, pratiquement, ne pas l'en distinguer. Toutefois, comme 
il affecte d’ordinaire, vu en projection horizontale, une courbure sen 
sible, quoique bien moindre que celle des lignes de pente commen 
çant à se diriger vers lui, ce n’est pas sur son parcours même tt' que 
la courbure de ces lignes s’annule et que la déclivité est minimum, 
mais à une faible distance du côté de sa convexité, là où 
les lignes de pente, telles que ab, après avoir, en s’en ap- Fi §- 3l - 
prochant jusqu'à un certain point, opposé à sa convexité 
la leur, de a en k, beaucoup plus forte, vont bientôt, 
pour s’y juxtaposer en b, adopter sa direction et, par 
conséquent, sa courbure, de sens inverse à ce qu’était 
d’abord la leur. Il y a donc sur chacune d’elles un point A*, 
très proche de tt', où celte courbure des lignes de pente 
change de sens; et le lieu de tous les points analogues est 
la ligne des déclivités minima indiquée. On voit qu’elle 
ne se confondra tout à fait, en projection sur le plan horizontal, avec 
le thalweg tt', qu'aux points où s’annulera la courbure de celui-ci, 
c’est-à-dire, dans l’espace, à ceux où le thalweg aura son plan oscil 
lateur vertical, comme il arrivait tout le long du thalweg de la sur 
face étudiée au n° 181* (p. 235*). 
Le contour d’un bassin, c’est-à-dire la courbe qui le sépare des 
bassins adjacents, s’appelle la ligne de jaite du bassin. De part et 
d’autre de cette courbe, les lignes de pente divergent pour se rendre 
dans les deux bassins contigus, du moins quand les limites des bas 
sins sont marquées par des convexités très allongées ayant, comme les 
vallées, beaucoup plus de pente dans les sens transversaux que dans le 
sens longitudinal. Alors les faites deviennent, comme les thalwegs, des 
faisceaux étroits de lignes de pente, mais des faisceaux divergents et 
non plus convergents ; car il s’en détache, sur chaque point de leur par 
cours, asymptotiquement ou quelquefois même tangentiellement, deux 
lignes de plus grande pente, une à droite et l’autre à gauche. Et, de 
même aussi que pour les thalwegs, une ligne des déclivités minima se 
trouve tellement près de chaque faîte qu’il est permis, pratiquement, 
de le confondre avec elle. Le raisonnement précédent montre toutefois 
que cette ligne ne coïncide avec le faîte qu’aux points où celui-ci a sa 
courbure nulle en projection horizontale; et qu’elle s’en lient, dans les 
autres cas, à une faible distance, du côté de la convexité, c’est-à-dire 
opposé au centre de cette courbure. La surface étudiée au n° 181* avait 
B. — I. Partie complémentaire. *6
	        
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