242* SURFACE TERRESTRE : VERSANTS ET BASSINS; FONDS, SOMMETS
pour ligne de faîte sa section par le plan des zx positifs : aussi celte
section s’y confondait-elle avec une ligne des déclivités minlma.
Quand plusieurs vallées allongées sont les unes à côté des autres, le
sol se trouve divisé, par des faîtes et des thalwegs consécutifs, en bandes
appelées versants. Un versant est donc, du moins dans le cas le plus
simple, le lieu géométrique des lignes de plus grande pente qui se
détachent d’un même faîte pour aboutir à un même thalweg et qui
sont, sur toute leur longueur, voisines, chacune, de la suivante. C’est
ce qui arrive dans la surface, formant un bassin unique à lignes tant
de niveau que de pente circulaires (en projection horizontale), consi
dérée au n° 181*, où les versants sont seulement au nombre de deux,
séparés par le plan des zx ; aussi le faîte et le thalweg, contenus dans
ce plan vertical, sont-ils en quelque sorte opposés l’un à l’autre, au
lieu d'être, comme le plus ordinairement à la surface du globe, soit
juxtajiosés parallèlement, soit rayonnants autour d’une même verti
cale en nombre total supérieur à deux.
Lorsque plusieurs versants se trouvent accolés l’un à l’autre suivant
des faîtes et des thalwegs alternatifs, et que l’on suit une même ligne
de niveau à travers tous ces versants, la déclivité du sol, faible près
des faîtes et des thalwegs, passe, comme on a vu, par un minimum
dans le voisinage de chacun d’eux et devient, par suite, maximum dans
l’intervalle. Les bords des versants sont donc marqués à fort peu près
par tout autant de branches de la ligne des déclivités minima, tandis
qu’une branche de celle des déclivités maxima les longe vers le milieu
de leur largeur.
Les deux versants contigus à une même ligne de thalweg composent
le bassin du cours d’eau correspondant. Enfin, l’ensemble des bassins
dont les thalwegs se terminent à une même dépression du sol, mer ou
lac {anciens ou actuels), constitue le bassin de cette mer ou de ce
lac. C’est le lieu de toutes les lignes de pente qui s’} r réunissent infé
rieurement.
Les points de la surface où le plan tangent est horizontal sont, en
général, comme on a vu au n° 180* (p. 281*) : i° des sommets, quand
1 '‘altitude z y est maximum, c’est-à-dire quand la surface s’y trouve
située, tout autour, au-dessous de ce plan tangent; 2 0 des fonds, dans
le cas contraire où l’altitude est minimum, la surface étant au-dessus
du plan tangent; 3° enfin, des cols, quand la surface est en partie
au-dessus de son plan tangent, en partie au-dessous, et que, par suite,
l’altitude n’est ni un maximum absolu, ni un minimum absolu, mais
seulement un maximum et un minimum relatifs (p. 178).
Les plus remarquables sont ces derniers points, les cols, où vien