Full text: Compléments (Tome 1, Fascicule 2)

nent d’ordinaire, comme on l’a démontré an n° 180* (p. 282*), se 
croiser à angle droit une ligne de faîte, qui remonte des deux côtés, 
et une ligne de thalweg, qui descend de même des deux côtés, en 
sorte que deux montagnes et deux vallées s’y réunissent. Les cols 
constituent ainsi, sur les parties hautes des lignes de séparation des 
bassins, des points d’altitude minimum. Ils sont donc ceux par où il 
convient de faire passer les chemins qui doivent franchir des chaînes 
de montagnes; d’autant plus que les deux thalwegs qui y aboutissent 
jalonnent déjà, sur les deux flancs, des voies non seulement directes, 
mais, en même temps, de faible pente (sauf à leurs parties supérieures 
où il faut le plus souvent les abandonner) et menées par des points où 
la déclivité du sol est à peu près le moins forte possible, circonstance 
avantageuse à bien des égards. 
Pour les mêmes raisons, on devra, en général, dans le tracé des 
routes et des canaux à travers des pays accidentés, s’écarter Je moins 
qu’on pourra des lignes des déclivités minima. Celles qui suivent des 
thalwegs conviendront spécialement pour les routes, comme il vient 
d’être dit, et celles qui suivent des lignes de faîte d’une assez faible 
pente, pour les canaux destinés à l’irrigation des deux versants con 
tigus, du moins dans le cas où cette pente présenterait une régularité 
rendant praticable l’arrosement de deux versants par un seul canal.
	        
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