OMBILICS. RAYONS DE COURBURE PRINCIPAUX. 2 /jg*
c’est-à-dire toutes les coupes de la surface par des plans menés sui
vant Odeviennent des sections principales, du moins quand ce
point est considéré isolement, sans qu on ait a y regarder les sections
principales comme ayant une orientation limite de celle qu’elles ont
aux points voisins. Ln tel point O est dit un ombilic } conformément à
la définition donnée plus haut (p. 221*), à propos de certains points
singuliers coniques.
189*. — Courbures principales de la surface au point considéré;
courbure moyenne et courbure essentielle ou permanente.
Dans la figure précédente (p. 247*), la normale 0^ à la surface est
donc coupée, en deux points G, G', par les droites voisines AC, BC',
qu’on peut supposer normales à la surface et aussi, par suite, aux
deux sections principales OA, OB, à des écarts près du second ordre
quant à la direction ou négligeables comparativement à des angles de
contingence comme OGA, OC'B. Les plans osculateurs des courbes
OA, OB étant d’ailleurs zOx et zOy, l’axe 0^ est la normale prin
cipale en O de celles-ci et, par conséquent, les points G, G' sont (à la
limite) leurs centres respectifs de courbure. On les appelle les deux
centres principaux de courbure de la surface pour le point consi
déré 0.
Les deux rayons de courbure correspondants, OC ou AC, et OC'
ou BC', que nous appellerons respectivement R et R', sont dits les
deux rayons de courbure principaux de la
surface relatifs au point O. On convient de les
compter positivement quand, sur la normale
CG', ils sont dirigés, à partir du point O, du
côté qui fait un angle aigu avec les z positifs.
C’est ce qui arrivait dans la figure précédente
(p. 247*); et l’on peut toujours admettre que
l’un des deux rayons soit dans ce cas, si l’on
dirige convenablement l’axe O;. Ce sera ici
le premier, R, puisque la section OA a, par
hypothèse, ses ordonnées ^positives et tourne,
par conséquent, sa concavité vers les 5 posi
tifs. On compterait, au contraire, négative
ment, un rayon de courbure dirigé, à partir
du point O, du côté des ordonnées négatives,
conformément, du reste, à une convention déjà faite dans la théorie de
la courbure des lignes planes (pp. 66* et I 9^) t C’est ce qui aura
Fis