!2* EQUATIONS ALGEBRIQUES
ficients introduirait celui des facteurs décroissants successifs m,
m — i, m — 2, . . . qui est zéro, dont la présence annule tous les
termes ultérieurs.
20*. — Équations algébriques, à racines réelles, qui se résolvent
trigonométriquement.
On remarquera que sin« ne paraît dans l’expression (22) de cos mu
que par les puissances entières de son carré sin 2 u. En y remplaçant
celui-ci par 1 — cos 2 «, puis, effectuant les multiplications et réduc
tions, il est clair que cos mu, exprimé en fonction de cos«, deviendra
un simple polynôme du m ième degré, à coefficients entiers.
Si l’on prend pour cos mu le cosinus d’un arc, «, compris (quel que
soit ce cosinus) entre zéro et 74 et si l’on pose cos u = x, la première for
mule (22) se trouvera donc changée en une certaine équation du m ièmc
degré en x, dont tous les coefficients seront commensurables, sauf, en
général, le terme connu, cos«, du premier membre. Or cette équation a
autant de racines (réelles) que peut en admettre une équation de son de
gré, savoir m, et, chose curieuse, ces m racines, généralement incom
mensurables ou même, le plus souvent, impossibles à exprimer algé
briquement (c’est-à-dire fonctions algébriques implicites de cos«),
s’expriment, au contraire, trigonométriquement, avec une extrême
facilité. En effet, la signification même de la première formule (22)
montre qu’on rend le second membre égal au premier en posant
x — cos u et en prenant u égal à la m ièmB partie de tout arc mu ayant
cos« pour cosinus. Or il faut et il suffit, pour que cos mu — cos«, que
l’arc mu dépasse soit 4- «, soit — «, d’un nombre entier i de circonfé
rences (nombre pouvant être o, ±1, ±2, . . .). L’équation algébrique
considérée admet donc toutes les solutions que représente la formule
rb a 4- 2 iiz
x — cos
ni
Il est inutile d’y prendre le terme ± a avec le double signe ±4 vu
qu’on ne modifiera pas le cosinus (fonction paire de son arc) eu chan
geant, par exemple, — « 4- 2 m en « —- 2474 ce qui revient à prendre
■a 4-2 isz avec i de signe contraire. Et l’on pourra de plus, en s’eu
tenant ainsi à
«4-2 i TC
x = cos —,
ni
ne donner à i que les valeurs consécutives o, 1, 2, 3, ..., ni — 1,
comprises dans un intervalle égal à ni', car, faire croître ou décroître