EXPONENTIELLES, COSINUS ET SINUS IMAGINAIRES.,
Rappelons, pour le démontrer, en faisant d’abord abstraction des
fonctions hyperboliques, combinaisons évidentes d’exponentielles,
que les séries considérées (i3) et (26) résultent des formules (4)
[p. 42] et (27), où 7n est un exposant entier et positif que l’on prend
de plus en plus grand. Autrement dit, les fonctions exponentielle,
cosinus et sinus sont définies de la manière la plus générale par les
formules
(4 0
qui font d’elles, en quelque sorte, des expressions algébriques en
tières, comportant le plus simplement possible l’introduction d'élé
ments de la forme a -+- b \J— 1, puisque ce n’est qu’à la fin des com
binaisons ou calculs qu’on prendra m — 00 dans les résultats. Cela
posé, en multipliant par les règles de l’Algèbre e u et e v ainsi définis,
il vient
où le dernier membre se réduira bien, évidemment, à e u+v quand on
rendra m infini. Ainsi la relation e u e v — e u+v est générale ; et il va sans
dire qu’on en déduit de suite e w e v e w . . . = , e ll e~ u = e° = i,
(e u ) n = e nu si n est entier, etc.
D’autre part, la seconde formule (40; dont le premier membre
peut, vu la première (40> s’écrire e^v -1 , et où cosx, sina; sont res
pectivement une fonction paire et une fonction impaire, équivaut aux
deux suivantes,
(43) e x s~^ = cos37 -H sJ—1 sin27, e —«y/—1 = cosx—s/—i sina?,
qui, ajoutées ensemble ou retranchées l’une de l’autre, donnent
(44) cosa? = 1 e~ x 'J—1), y/— 1 sina? = |-(e a V~ 1 —e~ x 'l~ % ),
et permettent ainsi d’exprimer un cosinus ou un sinus au moven de
deux exponentielles. Or la formule générale e li+v — e u e v : si l'on y
remplace m, eparrh u\J— 1, ± v \/— î, où u et v n’en restent pas moins
quelconques, devient
ß±(u+v)\l— 1
= e ±u J~ l e- v {—î\