CALCUL PAU L’EMPLOI DE PARAMÈTRES IMAGINAIRES.
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ou bien
\\/ Tb + ' / ~ I \\/ Th)’
et donne les deux formules (82) [p. 127*], par l’égalité, dans les deux
membres, des parties réelles aux parties réelles et des parties imagi
naires aux parties imaginaires, sous la réserve de prendre le second
membre avec son signe supérieur, à raison de la valeur évidemment
positive de / sinbx’-dx^ etc. Donc le passage du réel à Vimagi-
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naire, par l’introduction de valeurs de la forme a + b\J— 1 dans les
paramétres d’intégrales déjà déterminées, peut faire découvrir de nou
velles intégrales à éléments cependant réels, grâce à la séparation
finale, effectuée comme on vient de voir, du réel et de l’imaginaire,
tant dans les éléments de l’intégrale d’où l’on part que dans sa valeur
donnée. On l’avait, du reste, déjà vu (pp. 14* et 17*) pour certaines
sommes de différences finies et pour certaines intégrales indéfinies.
Or ce genre de transformation constitue précisément l’un des moyens
de calcul des intégrales définies, qu’il nous restait à mentionner. Il
a une véritable importance comme procédé d’invention, et les ana
lystes y ont eu très souvent recours; mais on conçoit que son emploi
nécessite, en général, le contrôle d’autres méthodes plus démonstra
tives et plus sûres. Il ne repose, en effet, par lui-même, que sur une
analogie parfois assez vague et sujette à erreur, comme le calcul des
séries divergentes qu’utilisaient souvent aussi les géomètres du siècle
dernier. On conçoit que des transformations effectuées soit sur ces
séries, soit sur celles que forment l’infinité d’éléments imaginaires
d’une intégrale de l’espèce dont il s’agit, gardent fréquemment cer
taines traces de propriétés présentées par d’autres séries ou sommes
d’éléments analogues, mais convergentes ou réelles, et puissent être,
en quelque sorte, un fil conducteur, plus ou moins saisissable, pour
découvrir ces propriétés, tout en n’éclairant pas l’esprit au point
d’écarter complètement les chances d’erreur.
Le surcroît désirable de lumière, en ce qui concerne un emploi
régulier des imaginaires dans le calcul des intégrales définies, résul
terait d’une étude, faite au point de vue spécial considéré, des fonc
tions où l’on introduit le symbole \j—1. Mais une telle étude, bien
digne de tenter les efforts des géomètres, excéderait les limites de ce
Cours, au but duquel elle se trouve presque entièrement étrangère,
du moins dans l’état actuel de la Science.
/ (cosôa? 2 -i-y/—i sinô# 2 ) dx = ± (
do \