ET SON EMPLOI DANS LE DÉVELOPP. EN SÉRIE DE CES INTÉGRALES.
Il vient, en résumé, pour l’expression asymptotique cherchée de
l’intégrale,
On voit que, lorsque n croît de plus en plus, l’intégrale, tout en se
rapetissant, se concentre autour de x — o. Si donc on lui assignait
d’autres limites que d= oo, de manière à lui ôter une partie de ses
éléments, sa valeur, pour n très grand, ne changerait dans un rapport
appréciable qu’à l’instant où le rétrécissement de son champ, attei
gnant les valeurs de x voisines de zéro, lui ferait perdre ses éléments
principaux. Ainsi l’on pourra, par exemple, écrire
zéro (pour x < o),
x f( x ) dx
(12) (quand n est très grand)
coh"#
336*. — Développement en série, grâce à ces expressions asymptotiques,
des intégrales de la forme
> quand /( x) est une fonction
proportionnelle à sa dérivée seconde.
Lorsque /(¿c) est une fonction qui se reproduit, à un facteur con
stant près négatif ou positif rp: k-, par deux différentiations consécu
tives, des intégrations par parties ramènent aisément l’intégrale
03)
où l’exposant n du dénominateur est supposé positif, à une autre de
même forme, mais avec son paramètre n accru de deux unités, et
par suite, de proche en proche, à une dernière, \„ +p , assez élevée
pour admettre, avec une approximation relative indéfinie, l’expres
sion asvmptotique (12). L’intégrale proposée \ a se trouve, de la sorte,
développée finalement en une série, qui provient des termes détachés
ou intégrés à chacune de ces opérations, et en un résidu ou terme
complémentaire, contenant ce que l’intégration par parties et les
dédoublements auront été impuissants à extraire ou à résoudre, mais
qu’évaluera la formule asymptotique (12).
Changeons, en effet, dans (i3), n en n + 2, ou considérons I /i4 _ 2 ; et
introduisons-y sous le signe f, à côté de /{x), le facteur coh 2 .# — sili 2 #,
égal à 1. L’intégrale se dédoublera en deux, savoir I„ et