DES INTÉGR. APPEL. POTENTIELS ; MASSES POTENTIANTES ET POINTS POTENTIÉS. IÇ)I*
le volume, que j’appellerai m, intercepté entre les deux surfaces a, a-j.
Le champ de 1 intégrale pourra donc être regardé comme se com
posant de tous les éléments dm en lesquels le volume constant m sera
divisé par une triple famille de surfaces liées à ses limites a-, cq, élé
ments qui auront ainsi les projections, \ — x, —y, Ç — z, de leur
distance r à {x, y, z) indépendantes de la situation {x, y, z) du
point mobile. En conséquence, si le potentiel varie lorsque x, y, z
changeront, ce sera uniquement parce que chaque élément de volume
dm, ayant des coordonnées r b Ç variables comme x, y, z, viendra
se faire occuper par des éléments sans cesse nouveaux dm de la masse
potenliante.
La fonction 41 et les deux surfaces z, cq dépendront de l’espèce de
potentiel qu’il sera question d’étudier.
Par exemple, quand il s’agit du potentiel de pesanteur, c’est-à-dire
de celui qui adonné son nom à toute la classe considérée de fonctions,
on a
v/(£ — *)*-+-(*1. —r) 2 + (C
etajjffsont deux sphères, décrites, autour de (x,y,z) comme centre,
l’une, cq, avec un rayon infini, l’autre, <j, avec un rayon imperceptible.
Ce dernier, assimilable à zéro eu égard aux dimensions ordinaires
des corps,et dont l’annulation, au point de vue analytique, ne modi-
fiera pas d’une manière sensible, comme on verra, le potentiel
(évalué dans l’hypothèse de la continuité de la matière), devra ce-
pendant, au point de vue physique, rester très grand par rapport à la
distance de deux molécules contiguës, de manière à faire exclure de
la somme le travail des actions dites moléculaires, actions dont
la loi est autre que celle de la pesanteur et dont rinduence, presque
toujours considérable, doit être évaluée à part.
Avant de voir quelles sont, de môme, les fonctions ó et les surfaces
<q cq caractérisant les principales espèces de potentiels utilisées jus
qu’ici, achevons de former l’expression analytique générale de ces in
tégrales, et cherchons comment s’obtiendront leurs dérivées par rap
port aux coordonnées x, y, z du point mobile.
Désignons par p ou, plus explicitement, par p(;, r¡, Ç), fonction ar
bitraire des coordonnées £, tj, t, la densité de la masse m au point
quelconque (£, t\, Ç), et nous aurons évidemment dm — ^clm-, d’où
résultera pour le potentiel considéré /<!>(? — x, —y, Ç — z)dm,