DES FONCTIONS DE POINT : LEUPv EXPRESSION GÉNÉRALE.
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Les moyennes des dérivées d'ordre pair, ou pour lesquelles p sera
de la forme 2/1, offriront seules de l'intérêt ; car les autres, d’ordre
impair, seront identiquement milles. En effet, si l’on considère, à
l'endroit {x,y,...), deux chemins infiniment petits de sens con
traires, ou mieux le même chemin parcouru successivement dans les
deux sens opposés, les deux dérivées premières de p obtenues y seront
évidemment, en chaque point, deux fonctions égales et contraires.
Par suite, ces deux dérivées, si on les prenait avec signe pareil, don
neraient elles-mêmes, en les différentiant dans les deux sens, deux déri
vées de signes contraires. Donc, prises avec leurs signes effectifs qui
sont contraires, elles auront leurs propres dérivées, ou dérivées se
condes de p, identiques. On voit, en continuant à raisonner de même,
que les dérivées d’ordre impair, en (ce, y,...), suivant deux direc
tions opposées, se neutraliseront ou auront leur moyenne nulle,
tandis que celles d’ordre pair y seront égales et donneront, en général,
quand on les combinera avec celles d’autres directions, des moyennes
d in 0'
—— 1 — différentes de zéro.
dr-' L
La considération de la fonction p' permet d’arriver* à l’expression
générale de ces moyennes par les dérivées 2« ièmes de p en ce, y,...,
beaucoup plus simplement que si l’on employait la méthode suivie
vers le commencement du Cours ( t. I, p. 70*) dans le cas de la dérivée
seconde. Il suffit, pour cela, de développer la fonction p' suivant les
puissances ascendantes de sa variable r supposée très petite, en utili
sant l’équation (11) [p. 200*]. Un tel développement est légitime; car
les dérivées successives de p suivant une direction quelconque, au
point {ce, y, . . .), se trouvent, par hypothèse, finies, de sorte que leurs
moyennes ne peuvent manquer de l’être, et la formule de Mac Laurin
est applicable tant à p' qu’à ses dérivées en /•, Or cette formule, ap
pliquée à en observant que l’annulation des dérivées impaires
de p'pour r — o y fait disparaître les termes correspondants, don
nera, si l'on désigne par A 2 , A 4 , A 6 , .,. les dérivées inconnues se
conde, quatrième, sixième, . . . de p' en r quand r — o,
(.6)
1.2
A b
1.2. à . 4
Multiplions cette relation par dr et intégrons chaque terme à partir
de r — o, en nous souvenant que s’annule, à cette limite, d’après
la dernière (12); puis effectuons sur le résultat une intégration ana-