348* SOLUTION SINGULIÈRE ü’UNE ÉQUAT. DIFFÉRENT. D’ORDRE SUPÉRIEUR.
dant finies toutes les dérivées partielles premières de <p en y,z, u,. . .
et donnant sensiblement une expression de Ac,
A c =
seulement comparable à la plus grande des quantités Ay, As,. . ..
On voit, par tout ce qui précède, comment les propriétés générales
de l’équation différentielle du premier ordre s’étendent à un système
de telles équations simultanées.
378*. — Sur les solutions singulières des équations différentielles
d’ordre supérieur.
Observons que l identité (12) (*), où le second membre do est une
différentielle complète d r o, revient, en la divisant par i;
dy { ”
dx, à
ecnre
(i3)
y
(«)
f{x,y,y',y",.. .,7 ( «-D)
1
do
d c o
dx
dy {
On peut donc satisfaire à l’équation proposée yd ,J )— J — o, soit en
annulant ou posant o ~ c, ce qui donne l’intégrale générale pre
mière considérée, soit en égalant à zéro J’inverse du facteur - 7 - --
’ b dy {,l - l)
cl’intégrabilité, c’est-à-dire en égalant à l’infini ce facteur, pourvu
que, du moins, il résulte de l’équation ainsi écrite, ^ — — ce,
une expression dey', eu fonction de x, capable de donner y ( - n ’>— f — o,
comme il arrivera si cette expression ne rend pas infinie la dérivée
complète • Or, égaler ainsi à zéro l’inverse du facteur
1 dx ’ 0 dy (,l ~ ])
qui est une fonction explicite, censée connue, de x,y,y',y", . ..
cela équivaut évidemment à poser une certaine équation différen
tielle d’ordre n— 1 en y, sans constante arbitraire, équation dont
l’intégrale générale, annulant O")—f autrement que dans l’hypo
thèse cp = const., sera évidemment, malgré ses n— 1 constantes ar
bitraires, la solution singulière de la proposée yd")—y—o. Par
conséquent, dans une équation différentielle d’ordre supérieur, la
solution singulière, quand elle existe, contient généralement des
(') Voir la Partie élémentaire, p. iy4.