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ÉQUATIONS HOMOGÈNES; ÉQUATION BINOME DU SECOND ORDRE. v
Donc l’équation rentre dans le type qui vient d’être examiné, où la
fonction inconnue et ses dérivées ne figurent que par leurs rapports,
et la transformation précédente permet d’abaisser son ordre d’une
nouvelle unité.
Enfin un troisième cas un peu plus complexe, reconnu, comme le
premier, par Euler, concerne les équations qui, divisées par une puis-
On les rend indépendantes de la variable et, par suite, susceptibles
d’abaissement (p. 198), en choisissant pour cette variable le loga
rithme naturel de x et pour fonction le rapport — > c’est-à-dire en
la valeur de y, savoir e l a, donne, par sa différentiation répétée en x,
et en multipliant finalement les dérivées obtenues par 1, x, x 2 , .. .,
Y
Or les expressions ainsi formées de -> y", xy", x*y'", . . . contien
nent seulement u el ses dérivées en t, mais non, d’une manière expli
cite, cette variable £; car les facteurs e~ l et e*, les seuls par lesquels
elle y paraisse, sont en nombre égal dans chaque expression et s’y dé
truisent. L’équation transformée s’abaissera donc à l’ordre n — 1, si
l’on adopte a pour nouvelle variable indépendante et pour fonc
tion inconnue ( 1 ).
( l ) Abaissement de l’équation binôme du second ordre. — Le changement de
variable qui consiste à poser t = x m et à choisir convenablement l’exposant m,
ramène, en général, à celte troisième espèce d’homogénéité l’équation binôme
i d ,
= — x'~ m — > donne,
m dx
en effet, pour le premier terme de l’équation binôme, une valeur proportionnelle
x'~ m \ ou au produit de x' *'• par x + (1 — m) et,
pour le second terme, une valeur proportionnelle au produit de #(«-0"•+*’+« par