A COEFFICIENTS CONSTANTS ET SANS SECOND MEMBRE.
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A COEFFICIENTS CONSTANTS ET SANS SECOND MEMBRE. 270*
réels élémentaires du premier membre de l’équation algébrique
(6) r n -t- A r n ~ 1 -t- B r n ~ 2 -f- ... + Lr+M =0,
qui se déduit de l'équation différentielle proposée par la substitution,
à y, y', y",..., y (n \ des puissances successives r°, r 1 , r 2 , ..., r n
1 subsiste it I
d’une inconnue /•. Pour chaque facteur, r — a, r — b, . .du pre
mier degré, ou pour chaque racine réelle r~a, r = b,... de l’équa
tion (6), appelée quelquefois équation caractéristique, il y aura la
solution simple e rx , de forme exponentielle, et, pour chaque facteur
irréductible du second degré (r — a) 2 -f- [3 2 , ou pour chaque couple
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Hl ”" & polvnôme?S-
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r — a ih Py/— 1 de racines imaginaires, il y aura les deux solutions
simples e ax (cosi3vr ou sin^), purement trigonométriques quand
1 intervertir Fotètfc
la partie réelle a des racines s'annulera, mais, en général, mixtes,
c’est-à-dire comprenant deux facteurs, l'un exponentiel, Vautre
'uccessivement, «rat
trigonométrique.
rcwt/. Mais il est ¡(i.
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ni suit «ne mielcomw
106*. — Cas singulier où l'équation caractéristique a des racines égales.
— Réflexion générale sur la forme des résultats, quand il s’agit d’un
le > appliquent 1« ok-
iiqiie et par lespr»
système quelconque d’équations linéaires sans seconds membres et à
coefficients constants.
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Examinons maintenant le cas exceptionnel où, m + i racines de
l’équation (6) devenant égales entre elles, les solutions simples cor
respondantes se confondent et, par conséquent, n’en laissent plus
subsister de distinctes, dans (5), le nombre n strictement nécessaire
pour la formation de l’intégrale générale. Alors, si l’on suppose les
coefficients de l’équation (6) d’abord variables et, par exemple, fonc
tions continues quelconques d’un même paramètre, avant de recevoir
leurs valeurs constantes assignées, toutes les solutions simples cor
respondant aux m 1 racines ou aux m -+- i couples de racines qui
tendent ainsi à se confondre, seront provisoirement différentes ; il
y aura donc lieu, utilisant leur multiplicité actuelle, de chercher à
les remplacer par une seule d’entre elles, ou par un seul des couples
qu’elles forment, et par m de leurs combinaisons ou couples de ces
combinaisons, assez bien choisies pour rester distinctes même à la
limite.
On pourra d’ailleurs, s’il en résulte plus de facilité dans le raisonne
ment, se donner arbitrairement, en fonction continue du paramètre,
les racines de l’équation, c’est-à-dire les nombres a, h, . .., a, ¡3, ...,
au lieu de ses coefficients A, 13, . .., L, M ; car, les fonctions a, b, ...,
a, p, . . . étant ainsi choisies à volonté (sous la seule condition de tendre
terminant les tac№
B. — II. Partie complémentaire. 18