a8o* FORMATION DES INTÉGRALES D’UN SYSTÈME D ÉQUATIONS DIFFER. LIN-,
Ce système rentre bien clans le type (13), où l’on appellerait main
tenant y', y", .. • les fonctions z, u,..., et où l’on poserait A t ;r=o,
Bj ~ — i, Cj o, . . ., A 2 o, B2—- — i, .. .. Les n i pre
mières relations (19), considérées comme algébriques, reviennent à
prendre soit y et y', soit y' et y", .. ., soit enfin y("~ 2 ) et y (n ~^, dans
le rapport de 1 à ou, par suite, à supposer y, y', y", .. .,y ( ' l ~'>
entre eux comme 1, Tlx 2 ’ ' ’ ’ dx n ~ x * ^ onc ^ es formules (i/j) des
fonctions inconnues se réduisent ici à
(20) 7 = 0,
y=
d_ '
dx
r=
d2
dé¡y ? ’
y (n ~ i’ =
dx’ l ~ l
et la fonction auxiliaire œ n’est autre que 7; de sorte que l’équation
différentielle en cp, résultat de la substitution, dans la dernière (19),
de ces valeurs (20) de y, y', y", . . • revient, comme il le fal
lait bien, à l’équation (1) elle-même, écrite sous sa forme symbo
lique (2) [p. 271*].
408*. — Expression la plus simple qui en résulte pour les intégrales
générales d’un tel système sans seconds membres.
Quand, dans une solution simple, affectée d’une constante arbi
traire Ci, l’expression de cp contiendra un facteur trigonométrique, un
cosinus par exemple, ou que le coefficient ¡3 de l’arc $x n’y sera pas
nul, on trouvera tout avantage à grouper cette solution simple avec
son analogue, dans laquelle figurera le même arc $x, mais sous le
signe sinus, affectée d’une autre constante arbitraire c 2 ; car l’expres
sion de la solution double ainsi composée deviendra aisément aussi
peu complexe, et aussi facile à interpréter, que celle d’une seule des
solutions simples la constituant. Il suffira, en effet, de poser, comme
on le peut toujours, c t —Ccosc, c 2 =Csinc, où C et c seront deux
nouvelles constantes arbitraires, pour que la partie de cp relative à
cette solution double, savoir x m e K,r (Ci cos ftx + c 2 sin ¡3.3"), devienne
Cx m e ax cos ( fix — c), ou très semblable à cx m e* x cosfix.
Si l’on se borne d’abord au cas ordinaire d’une équation caractéristi
que (18) dépourvue de racines égales, il ne restera donc dans l’expression
générale de cp (vu l’annulation de tous les exposants m) que des termes
de la forme Ge ax cos([3^r — c), qui, différentes autant de fois qu’on
le voudra, ne donneront jamais que deux sortes de termes, produits
respectifs de coefficients dépendant uniquement de a et de ¡3 par
Q e ax cos ( — c ) ou p ar Q e ot.x s i n ( — c). Par suite, les expressions