Full text: Correspondence of Descartes and Constantyn Huygens 1635 - 1647

Avant-propos 
respect, et il prie Huygens, si on veut bien laisser 
quelques prêtres dans le pays, que ce soit, plutôt 
que d'autres, ces deux-là (iz déc. 1639). 
Ailleurs encore, dans cette Correspondance, il 
plaisante, avec une sorte d'humour, qui ne dé 
plaira pas à ses lecteurs britanniques. Ils verront 
que le philosophe rí était pas crédule. On le savait 
déjà : il ne croyait pas, ni la princesse Élisabeth 
non plus, aux vertus soi-disant miraculeuses d'une 
fontaine ou d'une source qui faisait accourir de 
loin quantité de malades et d'infirmes, lesquels, 
assurait-on, s'en retournaient guéris ; 'Descartes 
croit plutôt aux propriétés curatives des eaux de 
Spa, en raison de leur composition chimique, dont 
il a fait scientifiquement l'analyse. Mais voici 
qu'on lui parle d'une fille de la Basse-Bretagne, 
sujette à des accidents étranges, à des prodiges 
vraiment merveilleux. Elle reproduisait, en son 
corps, sans doute avec de notables atténuations, le 
supplice de tel et tel saint du calendrier romain, le 
jour de sáfete. Mais à quifera-t-on croire qu'elle 
avait le corps meurtri, comme à coups de pierres, 
le jour où S 1 Étienne fut lapidé ? le corps couvert 
de brûlures, le jour où S 1 Laurent fut étendu sur 
son grill et le col entouré d'un trait rouge, le 
jour où S* Denis fut décapité ? On exagérait 
évidemment. Et Descartes de se moquer. Mais
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.