Full text: Correspondence of Descartes and Constantyn Huygens 1635 - 1647

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louer d'un de ses disciples, Jean Gillot, qu'il 
accuse même de «friponneries», après les bontés 
qu'il avait eues pour lui ; il n'en continue pas 
moins de s'intéresser à cet ingrat. Huygens 
s'occupe de lui procurer un emploi avantageux 
en Portugal; Descartes l'en remercie, voulant 
«prendre encore part au bien qu'on lui fait'». Il 
est vrai que Gillot avait tant promis de «se 
« rendre honnête homme » / «Je le veux espérer », 
acquiesce le philosophe [16 janvier 164.1). Point 
de rancune donc. Il réservait peut-être son res 
sentiment contre des adversaires prêts à devenir, 
s'ils le pouvaient, des persécuteurs, non seulement 
de sa philosophie, mais du philosophe lui-même. 
Et sa correspondance avec Huygens ajoute bien 
des éclaircissements à ce qu'on savait déjà sur le 
procès (celui-ci tout mathématique, et sans péril 
pour les intéressés) entre Stampioen et Waessenaer, 
mais aussi sur les affaires autrement sérieuses 
et dangereuses même [affecte-t-il seulement de 
le croire, ou bien a-t-il pour cela ses raisons ?) 
avec des théologiens et professeurs d'Utrecht, 
Groningue et Leyde. «Je pensais ci-devant, écrit- 
«il à Huygens, que ces Provinces fussent libres.» 
La liberté de conscience, pour laquelle étant 
jeune il avait, rappelle-t-il, lui-même combattu, 
n'y serait-elle pas mieux assurée ? En France, 
1908 
Xlll
	        
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