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Avant-propos
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louer d'un de ses disciples, Jean Gillot, qu'il
accuse même de «friponneries», après les bontés
qu'il avait eues pour lui ; il n'en continue pas
moins de s'intéresser à cet ingrat. Huygens
s'occupe de lui procurer un emploi avantageux
en Portugal; Descartes l'en remercie, voulant
«prendre encore part au bien qu'on lui fait'». Il
est vrai que Gillot avait tant promis de «se
« rendre honnête homme » / «Je le veux espérer »,
acquiesce le philosophe [16 janvier 164.1). Point
de rancune donc. Il réservait peut-être son res
sentiment contre des adversaires prêts à devenir,
s'ils le pouvaient, des persécuteurs, non seulement
de sa philosophie, mais du philosophe lui-même.
Et sa correspondance avec Huygens ajoute bien
des éclaircissements à ce qu'on savait déjà sur le
procès (celui-ci tout mathématique, et sans péril
pour les intéressés) entre Stampioen et Waessenaer,
mais aussi sur les affaires autrement sérieuses
et dangereuses même [affecte-t-il seulement de
le croire, ou bien a-t-il pour cela ses raisons ?)
avec des théologiens et professeurs d'Utrecht,
Groningue et Leyde. «Je pensais ci-devant, écrit-
«il à Huygens, que ces Provinces fussent libres.»
La liberté de conscience, pour laquelle étant
jeune il avait, rappelle-t-il, lui-même combattu,
n'y serait-elle pas mieux assurée ? En France,
1908
Xlll