Full text: Correspondence of Descartes and Constantyn Huygens 1635 - 1647

Ixxv. Descartes to Huygens [¿oct. 
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n’eftoit que pour Penuoyer à M r van Surck en vn lieu où il 
a deiîèin de faire vn iardin, et ce liure Py a encore trouué, 5 
mefme ie croy qu’il ne commencera point à Pen feruir pour 
cete année ; mais ie vous fuis extrêmement obligé de ce que 
vous auez daigné vous fouuenir ii long tems à mon fuiet 
d’vne choie de li peu d’importance. Vous n’auez point de 
quoy vous plaindre de Moniieur De Pollot pour m’auoir 10 
lommé de vous tenir promeiîè, car comme les moindres de 
vos volontez me tienent lieu de commandemens, auiîy veus 
ie bien eftre obligé à vous tenir toutes mes paroles autant 
que ii c’eftoient des promeiïes très expreiïès. Mais pour ce 
que, quelque promeiîe qu’on puiiîè auoir faite, on n’eft 15 
iamais obligé à l’impoiîîble, et que ie ne voy gueres rien de 
poiîible touchant le leuemant des eaux qui vaille mieux que 
ce qui eft en pratique, i’ay bien peur de ne vous pouuoir 
fatisfàire. le me referue à vous dire de bouche tout le peu 
que i’y puis comprendre, et ie fuis, 20 
Moniieur, 
Voftre très obeiflant et très 
paiîîoné feruiteur, 
Des Cartes. 
D’Endegeeft, le 6 Oétobre 1642. 
A Moniieur, 
Moniieur De Zuylichem, 
Cheualier, Confeiller et 
Secrétaire de fon Alteiîè, 
A la Haye. 30
	        
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