Full text: Correspondence of Descartes and Constantyn Huygens 1635 - 1647

DeSCARTES 5 CoPY OF [Oct.-Dec. 1639 
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il renient tout à foy et ramaiîè cete 
infinité (Tautres en vn ieul lion ru- 
giiîant qu’il veut à force nommer 
Saumaife. Il fera tantoft tems de 100 
coniîderer Pindiuidu, mais pour Pin- 
finité des gens de lettres que Phonore 
tous d’autant de fubmiiîîons que 
doit vn ignorant à des perfonnes 
de leur mérité, ie ieray bien trompé 105 
ii vn feul d’entre eux daigne faire 
reflexion fur ce quVn mefchant Poete 
i ’eft auancé de dire icy en faueur 
d’vn fçauant amy. Auilî feroit ce 
le premier procez que i’aye encore no 
vû faire aux Mufes, et aux efforts 
innocents de | leurs enthouliafmes 
en cete forte de gaillardize. Que 
fi cete procedure f’entame à bon 
efcient à l’encontre des verfifica- ny 
teurs du tems, ie vay périr en bonne 
compagnie, et vne infinité d’illuftres 
complices me feruira de confolation. 
Premier que de mourir toutefois ie 
fupplie mon iuge de croire que ie no 
n’ay iamais dit ni imaginé que iufques 
icy il ny a que des fiots qui fie fiaient 
méfiiez d 3 interpréter la S te Eficriture. 
le ne fçay fi ie m’en fuis allez ex 
pliqué en rime, mais mon intention 125 
a efté de dire, qu’apres tant d’hommes 
d’excellente pieté et doétrine qui de 
puis Pafceniion de noftre Seigneur ont
	        
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