12. Formules de Sarrau.
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Il convient de remarquer tout d’abord que la comparaison des
diverses formules d’approximation obtenues de divers côtés est im
possible parce que la composition et le mode de fabrication des di
verses espèces de poudre sont généralement différents et insuffisamment
connus, et parce qu’il n’existe aucune loi bien déterminée pour la
résistance que le projectile éprouve du fait de son forcement dans la
partie rayée du canon, résistance qui fait varier considérablement v et p.
12. Formules de Sarrau. Nous reproduisons ici ces formules
parce qu’elles semblent convenir à beaucoup de cas, surtout pour les
poudres noires. En conservant à
Q> L, A, Jq, co, V
le sens que ces lettres avaient jusqu’ici et en désignant par d le
calibre, par pg la pression maxima des gaz sur le culot du projectile,
par p£ cette pression sur le fond de l’âme (ces deux pressions sont
un peu différentes, surtout à cause du mouvement de la charge de la
poudre), par A, B, C, JD, E certaines constantes dépendant de l’espèce
de la poudre, constantes pour lesquelles E. Sarrau donne des tables
relatives aux sortes de poudres françaises, la vitesse initiale V du
projectile (à la bouche du canon) est donnée par l’une ou l’autre des
deux formules
3 i
BŸQL\
d P
(a)
1 A i
f A* L™d*
F= Cq 8
(b)
7
Ç16
La formule (a) est utilisée pour les poudres lentes, c’est-à-dire poul
ies poudres telles que la valeur numérique de l’expression
soit < 0,273. La formule (b) est employée pour les poudres à action
BŸQL
d
brisante, c’est-à-dire pour les poudres telles que —^— soit 0,273.
La plus haute pression du gaz sur le culot du projectile est donnée
par la formule
1 3 1
la pression maxima du gaz sur le fond de Vâme est donnée par la
formule
3 1
(d)
Ces formules s’emploient surtout quand on recherche l’influence
9*