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C. Cranz. IY 21. Balistique extérieure. E. Vallier.
gation des ondes aériennes. La formule de H. Lorenz est d’ailleurs
trop compliquée pour permettre d’éclaircir numériquement avec une
précision suffisante le fait que ce ressaut a lieu pour environ v — 500
mètres à la seconde. Avant de se prononcer il est indispensable d’at
tendre le résultat de reclierclies ultérieures sur la résistance de l’air.
A ce propos signalons que, d’après A. Sommerfeld 12 ), la résistance W
de l’air proviendrait de deux composantes, l’une W t due au frottement,
de la forme hv 2 comme l’indiquait I. Newton, et l’autre W 2 provenant
de l'action des ondes aériennes. Cette dernière action serait nulle
lorsque v est moindre que s (s étant la vitesse du son) et, lorsque
v > s, se représenterait par une expression de la forme
par analogie avec le champ magnétique qui résulte du mouvement
d’un électron animé d’une vitesse supérieure à celle de la lumière.
Par conséquent, lorsque la vitesse v est inférieure à s, on écrira
W = a 0 v 2 ,
et lorsqu’elle sera supérieure à s on adoptera
W=av 2 + A(l-*~'j,
a 0 , a et A étant des constantes.
Dans ces conditions, la courbe (G) dont l’équation en coordonnées
(v, z) est
reproduit l’allure de la courbe de Siacci figurée à la page 17.
Ainsi l’ordonnée de la courbe (C) s’obtiendrait sur le dit tracé
par l’addition à la constante a, numériquement égale ici à 240, de
l’ordonnée des ondes
ordonnée nulle pour v = s, croissant jusqu’à ce que v = s]/2 soit
environ 480, puis décroissant constamment, ce qui reproduit sensible
ment l’allure de la courbe de Siacci.*
Enfin P. Vieille 19 20 ), à la suite des expériences de JE. Mach et de
19) *F. Klein et A. Sommerfeld, Über die Theorie des Kreisels 4, Leipzig
1910, p. 923/8.*
20) + C. R. Acad. sc. Paris 130 (1900), p. 235, Nous reproduisons ici (p. 11/3)
textuellement la communication de P. Vieille.*