4. Formules empiriques de la résistance de l’air.
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(exprimée en mètres par seconde), représentée par la suite d’expressions
0,0140 R 2 ¡4m v 2 , de v = 50 à v = 240,
7 1,206 7 7
0,09404 % B 2 1 ~ 06 i> 3 , de v = 375 à v = 419,
0,0394 % JR 2 ¡4m v 2 } de v = 419 à v = 550,
7 1,206 7 7
0,2616 or R 2 ^ v^°, de v = 550 à v = 800,
0,7130 tcR 2 ¡4m vh55 , de v - 800 à v = 1000.
7 1,206 7
Dans ces expressions, on évalue la densité d de l’air en appliquant
la formule de F. Siacci 30 31 32 )
où Hq désigne l’état barométrique réduit à 0 et évalué en mm, t la
température en degrés centigrades, e la force élastique maximée de la
vapeur d’eau évaluée en mm et O l’état hygrométrique de l’air.
Le nombre 1,206 est la valeur normale que donne N.V.Maievskip 1 )
à ô pour t = 15°, H 0 = 750 mm, 6 = 0,5 c’est-à-dire le poids en
kilogrammes d’un mètre cube d’air dans ces conditions atmosphériques.
F. Siacci 22 ) a réuni les résultats d’expériences des plus impor
tantes (dont nous parlerons dans un instant) dans la formule suivante,
applicable jusque v = 1200 (en prenant toujours le mètre et la seconde
comme unités).
Le ralentissement occasionné par la résistance de l’air est égal à
P
1000(2 P)
Le nombre C est ce qu’on appelle le coefficient balistique.
30) Balistique extérieure* 6 ), p. 14.
31) Au sujet des inconvénients qui résultent de l’adoption de cette valeur
normale quand on opère dans nos régions européennes de latitude moyenne voir
en particulier H. Bohne, Kriegsteclmisclie Zeitschrift (Berlin) 3 (1900), p. 201.
32) Rivista d’artiglieria e genio 18961, p. 5, 195, 341; Archiv für die
Artillerie- und Ingenieuroffiziere des deutschen Reichsheeres 103 (1896), p. 5, 195,
en partie, p. 341.