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C. Cranz. IY 21. Balistique extérieure. E. Vallier.
Il résulte de là que la résistance de l’air est elle-même (en kg)
égale à
338 iôR 2 f{v),
où P désigne le poids du projectile en kg, 2P le calibre en mètres,
i le coefficient relatif à la forme [voir à ce sujet le n° 0] et f(v)
l’expression suivante
0,0442 v(v — 800)
f{v) = 0,2002 V - 48,05 -f /(0,1648 v - 47,95) 2 + 9,6 4
On peut rapprocher de cette formule la courbe 33 ) figurée ci-
contre, qui représente la fonction
10 G f(v)
V 2
Elle présente au point v = 340 (vitesse normale du son) un point
d’inflexion.
Pour les très grandes vitesses, la loi de F. Siacci se rapproche
beaucoup de la loi de F. Chapel et F. Voilier 34 ).
Suivant cette dernière loi, la résistance de l’air par mètre carré,
quand le poids spécifique de l’air est de 1,206 kg pour le mètre cube
d’air, a pour valeur
36,5 (v — 263) kg,
valeur que F. Voilier employa avec succès pour des valeurs de
v 330 mètres*, récemment l’exactitude de cette loi a été confirmée
par W. von Scheve 35 ) d’après les expériences de F. Krupp.
Dans la loi de F. Chapel, le ralentissement dû à la résistance
de l’air est égal à
Si l’on peut se contenter d’une moindre exactitude, il suffit
d’appliquer comme l’ont montré des expériences faites par F. Krupp 36 )
la loi de I. Newton d’après laquelle la résistance de l’air est égale à
où l’on prend a = 0,014 pour les valeurs de v inférieures à la vitesse
33) Elle est tirée de l’ouvrage de F. Siacci, Sulla resistenza dell’aria al
moto dei projetti, Rivista d’artiglieria e genio 1896 I, p. 341.
34) G. R. Acad. se. Paris 119 (1894), p. 997.
35) Kriegsteclmische Zeitschrift (Berlin) 10 (1907), p. 14.
36) Cf. N. von Wuich, Äussere Ballistik 14 ) 1, p. 113 en note. Yoir aussi
N. V. MaievsMj, Probleme des direkten und indirekten Schiessens 14 ), p. 5 en note.