5. Expériences ayant servi à l’établissement des formules précédentes. 19
O *
de v. Pour
exacte,
ailes preed
it qui Tient
expériences
ar la résis-
866 à 1870
9 cm), dont
u projectile
à v = 520
869 près de
de hauteurs
e longueurs
t la vitesse
ur le champ
.e longueurs
fîtes (égales
,3 calibres);
;onde; quel-
vitesses v
utres à des
>4, avec des
3 variant de
33 calibres,
la seconde;
lucoup plus
s extrémités
le (de poids
; le chrono-
î P. Le JBou-
lengé; l’espace a était choisi aussi grand que l’exigeaient la considéra
tion des erreurs inévitables dans la mesure de v x et v 2 et la varia
tion de v d’un coup à l’autre; on l’avait aussi choisi, d’autre part,
assez petit pour qu’on fût certain que la trajectoire pouvait être, avec
une approximation suffisante, considérée comme rectiligne le long du
parcours a. De la variation d’énergie (mesurée) du projectile on dé
duisait alors une valeur moyenne W de la résistance de l’air prise
comme constante pendant le parcours et calculée par la formule des
forces vives
Wa.
On admit que W constituait la résistance de l’air relative à la
vitesse
v = i + ^)-
JPour justifier ce mode d’opérer, F. Siacci 41 ) a démontré que si
dans un mouvement rectiligne horizontal où la résistance croît indé
finiment avec la vitesse la résistance correspondant à la vitesse
Y («q + v 2 ) peut se représenter comme ci-dessus, il en sera de même
dans un mouvement curviligne, quelle que soit la courbure de la trajec
toire, à la condition de représenter par v 1 et v 2 les vitesses horizontales
extrêmes. Et pour qu’il en soit ainsi il faut et il suffit que la fonction
de résistance, dans l’intervalle considéré, puisse être mise sous la forme
u
A —Bu’
u étant la vitesse absolue et A et B deux constantes indéterminées
et l’on conçoit qu’il doive exister des valeurs de A et de B rendant
l’expression ci-dessus très voisine de la véritable fonction, à moins
qu’il n’existe un trop grand écart des vitesses.
L’influence du vent, soufflant au moment de l’expérience, se cor
rigeait suffisamment en appliquant le théorème de Coriolis.
Malheureusement, même en tenant compte des observations ci-
dessus, les résultats obtenus ne peuvent être admis qu’avec une cer
taine réserve et par suite les formules ne sont applicables qu’à la
condition d’y introduire un facteur i, dit indice balistique, dont il a
déjà été fait mention et dont la définition technique peut être le
rapport de la résistance, par unité de section, éprouvée par le pro
jectile considéré, à celle analogue éprouvée par le projectile type au
quel se rapportent les tables balistiques employées.*
41) *Revue d’artillerie 24 (1884), p. 264.*