Full text: Balistique. Hydraulique (Tome 4, volume 6)

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C. Cranz. IV 21. Balistique extérieure. E Vallier. 
Il semble en effet qu’on n’ait pas fait partout varier d’une façon 
rationnelle les grandeurs déterminant la résistance de l’air: vitesse du 
projectile, calibre, longueur du projectile, forme de l’ogive, rayures et 
montage. Par exemple, dans la recherche du mode de variation de 
la résistance avec v seul, on n’a pas pris, comme on l’aurait dû, 
toutes les autres quantités partout invariables; de plus il est souvent 
arrivé que l’amplitude des oscillations des projectiles n’a pas été 
mesurée exactement. 
Enfin, dans bon nombre de cas, la longueur a du parcours fut 
choisie si grande (6000 mètres et plus) qu’il ne saurait être question, 
pour un aussi long parcours, d’espérer une rectitude de la trajectoire 
et une constance de la résistance W. 
C’est pourquoi, en de pareils cas, on a eu recours à des formules 
approchées pour calculer la résistance de l’air. 
Lorsqu’après coup les résultats obtenus par l’expérience furent 
introduits dans les formules approchées du problème balistique et les 
vérifièrent, ils furent considérés comme admissibles. 
Dans cet ordre de recherches, on a pris la fâcheuse habitude de 
ne jamais publier les particularités des expériences avec autant de 
détails que dans les autres branches de la science: la correction des 
erreurs est rendue, à cause de cela, impossible dans beaucoup de cas. 
C’est pourquoi il y a souvent en balistique une divergence appréciable 
entre les résultats expérimentaux et les formules empiriques. 
*Les valeurs soit de la résistance f(v), soit de la fonction 
reportées à une échelle convenable sur des tableaux graphiques 
donnent lieu à des courbes difficiles à représenter par une formule 
se prêtant au calcul, ainsi qu’il a été dit plus haut, et c’est pour ce 
motif que N V. Maievskij a partagé le domaine en zones. 
Pour délimiter et définir algébriquement ces zones, au lieu de 
construire la courbe dont l’abscisse est v et l’ordonnée f(v), on peut 
construire celle dont les coordonnées sont les logarithmes de ces 
éléments. On trouve alors une courbe qui peut être envisagée comme 
formée de sept arcs dont chacun est sensiblement confondu avec sa corde. 
A chacune de ces sept cordes correspond une fonction av n , où 
la valeur de a est fournie par l’ordonnée à l’origine et celle de n 
par le coefficient angulaire de la corde. Au lieu d’évaluer ainsi a et 
n à l’aide du graphique de la courbe, on peut les calculer par la 
méthode des moindres carrés.* 
6. Variation de la résistance de l’air avec la forme de l’ogive 
et l’inclinaison de l’axe du projectile sur la tangente. Densité
	        
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