6. Variation de la résistance de l’air etc.
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tique i qui figure dans la formule de F. Siacci doit être pris avec
des valeurs différentes si l’on veut faire concorder la formule avec les
diverses expériences qui ont été exécutées. F. Siacci a montré qu’en
le fixant arbitrairement égal à 1, sa formule représente assez bien les
expériences anglaises et russes (hauteur d’ogive de 0,9 à 1,12 calibres);
mais que, pour les expériences de F. Krupp et les expériences hollan
daises (où en général la hauteur d’ogive était de 1,3 calibres), il
faut prendre pour i la valeur moyenne 0,896.
Les formules par zones, précédemment indiquées, de N. V. Maievskij
et N. Zabudskij sont applicables aux expériences de F. Krupp faites avec
des projectiles de la forme normale des Krupp (où la hauteur d’ogive
est de 1,3 calibres). Cela résulte de la façon même dont on a obtenu
ces formules.
D’après certaines expériences allemandes de tir, les valeurs de
l’indice balistique i sont proportionnelles à 870, à 1000, et à 1290
pour des hauteurs d’ogive respectivement égales à 1,3 calibres (ogive
très effilée), à 1,1 calibres (ogive effilée), et à 0,5 calibres (ogive hémi
sphérique).
„Pour des projectiles à ogive ellipsoïdale les résultats fournis par
F. Hélie indiquent une valeur de i égale à 1,200 environ, et pour des
boulets cylindriques terminés à l’avant par une ogive très aplatie, on
aurait ¿=1,817. Pour des projectiles analogues F.Krupp indique 1,477 *
Il faut remarquer que ces données expérimentales ne résultent
pas de déterminations directes, mais sont déduites de valeurs corres
pondantes de V, X et cp interprétées à l’aide des équations balistiques.
Or, dans ces équations, on a supposé plusieurs des fonctions, qui
en fait varient le long de la trajectoire, remplacées par des valeurs
moyennes, donc par des constantes représentant leurs valeurs moyennes.
De plus on a supposé dans les calculs que l’axe du projectile coïn
cide avec la tangente à la trajectoire, ce qui en fait n’est pas. Comme
la compensation ainsi obtenue dans l’intégration est plus ou moins
insuffisante et que les oscillations des axes des projectiles autour de
la tangente à la trajectoire sont appréciables, il est clair que l’on ne
peut ainsi déterminer d’une façon satisfaisante le coefficient i. Il est
d’ailleurs probable que l’influence de la forme du projectile ne se
manifeste pas simplement par la valeur que prend cet unique coeffi
cient i, mais que cette forme intervient d’une façon compliquée dans
la loi de résistance de l’air. On devrait déterminer expérimentalement
l’influence de la forme du projectile; or, actuellement, pour de grandes
vitesses, de tels procédés purement expérimentaux n’existent pas.