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G. Crans. IV 21. Balistique extérieure. E. Voilier.
Yoici entre autres les expressions approchées de F. Siacci, basées
sur des considérations de mouvement relatif:
Soient W la composante horizontale (évaluée en mètres) de la
vitesse du vent parallèle à la direction de tir, W" la composante per- ^ ois
pendiculaire à la direction du tir et T la durée du trajet, évalué en de *
secondes. La variation AX de la portée est alors donnée, pour la loi 1
cubique de la résistance de l’air, valable dans le tir direct, par la ® ous
formule terre
ax - ir-fr- ■ h-(***'-•*«*) oos^n
L tg qp • T COS qp l \ tg qp J M J mOU
tandis que l’écart latéral est donné par la formule mou
z= W"\t — 1- la v
L V COS qpj 7
dans ces formules X, T, cp, cp' sont les valeurs ordinaires de la portée,
de la durée du trajet, de l’angle de projection et de l’angle de chute
pour l’air calme. vent
D’après W. Heydenreich, l’influence du vent sur la portée est 240 l
généralement négligeable vis-à-vis de l’influence des variations de V n ’ am ,
et de â. Sauf dans le cas de tir sous de grands angles, il admet que tion <
le maximum de la variation de portée par un vent violent est environ à f® 1
un centième de la portée. Mais l’influence du vent sur l’écart latéral le ve
peut par contre être assez élevé; ainsi W. Heydenreich mentionne pour ^ ™
un vent de tempête, un écart latéral allant jusqu’à 3% de la portée; cam p
on aurait ainsi pour un obus C. 88 de 15 centimètres et un canon avec
de 15 centimètres un écart latéral de 287 mètres sur une portée de q u ’ à
9500 mètres.
Remarquons que W. Heydenreich, pour établir les conclusions
énoncées plus haut, a pu utiliser les nombreux tirs de la commission mond
d’expériences de l’artillerie allemande et que les essais relatifs aux &D.
fusils relevés par Krause 137 ) sur l’influence journalière concordent des F
suffisamment avec le calcul, du moins en ce qui concerne la température
et la pression atmosphérique. rotati
*Du reste, la correction du vent est toujours fort aléatoire, vu les 1876;
difficultés que présente l’appréciation de la direction et de la vitesse
du vent. Il est bien rare que cette vitesse soit constante et le plus ^ et
souvent elle ne se fait sentir que par bouffées. En outre les obser- ^ 1
valions ne peuvent être faites que dans le voisinage du sol et fré- p. 13;
quemment le projectile s’élève à des hauteurs où les agitations de Wocl
l’atmosphère peuvent être fort différentes. Tout cela justifie les
réserves faites par H Bohne 138 ).* Artllj
r y p. 46<
137) Kriegstechnische Zeitschrift 5 (1902), p. 433. wesej