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ŒUVRES DE FERMAT. - CORRESPONDANCE.
cas, si vous ajoutez au quotient de la seconde division, multiplié par
la différence des deux diviseurs, le reste de la seconde division, ce
qui restera sera mesuré par le premier diviseur.
Exemple : 117 est mesuré par 3. Divisez encore 117 par 4; le quo
tient sera 29 et le reste de la division 1.
Ajoutez au quotient 29, multiplié par la différence des diviseurs
(qui ne change ici rien, parce que c’est l’unité), le reste de la dite
division, qui est 1; la somme 3o sera aussi mesurée par 3, premier
diviseur.
J’ai déjà trop écrit et il me semble qu’il est temps que vous parliez,
.après avoir employé si mal votre temps à lire cette longue lettre, qui
vous confirmera que je suis etc.
XLV.
FERMAT A MERSENNE.
MARDI 23 DÉCEMBRE IGiO.
(A, f° s 12-1.3 bis, B, f° 19.)
Mon Révérend Père,
1. Je languissois dans l’attente de vos lettres et de M. de Frenicle.
Je suis bien aise qu’il approuve ce que j’ai fait ('); et afin qu’il ne soit
plus en doute de ce que je lui demande, voici trois questions que je
lui propose, pource que les spéculations que j’y ai faites ne me satis
font pas pleinement :
i° La raison essentielle pourquoi 3, 5, 17, 257, etc. à l’infini, sont
10uj ours nombres premiers ;
2 0 Qu’il me donne quelqu’un de ses autres moyens pour trouver
O) La réponse de Frenicle à la Lettre XLIV est perdue.