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III. — 3 JUIN J G3G. 11 , 
ivre VIII : 
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la puissance U mise en A, laquelle l’enlèvera, pour peu qu’on l’augmente. 
Car soit prolongé AC jusques à D, et que CD soit égal à CB, et que l’on mette 
un poids en 1) égal au poids B, C sera le centre de pesanteur du corps com 
posé des deux poids B et D; c’est pourquoi, si du point A l’on ôte la puis 
sance R, les poids B et D demeureront en équilibre, puisque la ligne BA ne 
t de Tholose et 
ail sur les diffé- 
ge du centre..., 
pèse point. Et si l’on met le poids en A qui tende en bas, égal à la puis 
sance R qui tend en haut, l’on fait la meme chose que si du point A l’on ôloii 
la puissance R, puisque Je poids abaisse autant comme la puissance enlève. 
Que ce poids soit donc mis en A; donc le corps composé de la puissance R 
i), au point 15 ; 
posée en A- et tendant en haut, du poids A tendant en bas, et des poids B 
et I), demeurera en équilibre. Or puisque le poids D est égal au poids B, et 
que la ligne CD est égale à la ligne CB, AC est à CB comme AC à CD ; et comme 
le poids B est à la puissance R mise en A, ainsi le poids I) au poids mis en A 
qui tend en bas (lequel on suppose égal à la puissance R). Or, comme AC est 
à CB, ainsi le poids B à la puissance R posée en A; donc, comme AC à CD, 
ni-diamètre. El 
nt A comme AB 
tant posé, il en 
d’un corps est 
la Terre.... Je 
ainsi le poids D au poids mis en A. Et par conséquent le poids mis en A sera 
en équilibre avec le poids D, puisque les distances sont en proportion réci 
proque des poids. Mais si l’on ôte des poids qui soûl équilibres, d’autres 
poids qui sont aussi en équilibre, ceux qui resteront demeureront aussi en 
équilibre; donc si, de l’équilibre lait de la puissance R mise en \ et tendant 
en haut, du poids mis en A tendant en bas, et des poids B et I), l’on ôte 
comme A<B> 
l’équilibre fait des poids A et D, les poids qui resteront demeureront en équi 
libre. 
Soient donc ôtés les poids A et D, la puissance R mise en A et le poids B 
demeureront en équilibre, et partant, pour peu que l’on augmente la puis 
sance R, elle enlèvera le poids B ; ce qu’il falloit démontrer. 
e poids N, joint 
e au point A, et • 
rera ; par consé- 
■, qu’il approche 
111. 
nlre de la Terre, 
FERMAT A MERSENNE. 
MARDI 3 JUIN 1636. 
( Fa, p. 131—122.) 
le poids attaché 
est soutenu par 
Mon Révérend Père, 
1. J’ai reçu votre lettre avec satisfaction, puisqu’elle contient des 
remarques et des expériences très singulières : j’en ferai l’estime que 
je dois et de tout ce qui me viendra de votre part.