LXV11I. - 20 AOUT 1G50.
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Jo vous réitère encore que je vous renvoierai vos écrits de mes
Traités au plus tôt avec le Livre de M. Gaignières (*), sinon que vous
en trouviez à Paris un autre exemplaire, auquel cas vous m’obligerez
de le bailler à mondit S r Gaignières, et j’en rembourserai le prix au
messager qui vous porte mes lettres.
Je suis, Monsieur, votre du tout acquis serviteur,
A Cast.ros, ce 20 août i65o.
Fermât.
(O La suite de la phrase montre qu'il s’agit d’un ouvrage prêté par Gaignières. Celui-ci
n’est pas Roger de Gaignières dont les collections ont enrichi la Bibliothèque du roi. puisque
ce célèbre collectionneur est né vers 1644, mais sans doute son père Aimé de Gaignières,
secrétaire du duc de Bollegarde, gouverneur de Bourgogne. (Léopold Delisle, Le cabinet
des manuscrits, Tome I, p. 335.)