LXX. - 29 JUILLET 1654.
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4. Si d’un nombre quelconque de lettres, par exemple de 8 :
A, B, C, D, E, F, G, II,
vous en prenez toutes les combinaisons possibles de 4 lettres et ensuite
toutes les combinaisons possibles de 5 lettres, et puis de 6, de 7 et
de 8, etc., etqu’ainsi vous preniez toutes les combinaisons possibles
depuis la multitude qui est la moitié de la toute jusqu’au tout, je dis
que, si vous joignez ensemble la moitié de la combinaison de 4 avec
chacune des combinaisons supérieures, la somme sera le nombre tan
tième de la progression quaternaire à commencer par le binaire, qui
est la moitié de la multitude.
Par exemple, et je vous le dirai en latin, car le français n’y vaut
rien :
Si quotlibet litterarum, verbi gratia octo :
A, B, C, I), E, F, G, H,
sumantur omnes combinatioiies quaternarii, quinquenani, senarii, etc.,
usque ad octonarium, dico, si jungas dimidium combinationis quater
narii, nempe 35 (dimidium 70), cum omnibus combinationibus quin-
quenarii, nempe 56, plus omnibus combinationibus senarii, nempe 28,
plus omnibus combinationibus septenarii, nempe 8, plus omnibus combi
nationibus octonarii, nempe 1, factum esse quartum numerum progres
sionis quaternarii cujus origo est 2 : dico quartum numerum, quia 4 octo
narii dimidium est.
Sunt enim numeri progressionis quaternarii, cujus origo est 2, isti :
2, 8, 82, 128, 5i2, etc.,
quorum 2 primus est, 8 secundus, 32 tertius et 128 quartus : cui
1 28 aequantur
35 dimidium combinationis 4 litterarum
H- 56 combinationis 5 litterarum
28 combinationis 6 litterarum
8 combinationis 7 litterarum
4- 1 combinationis 8 litterarum.