ŒUVRES J)E FERMAT. — CORRESPONDANCE
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Je vous écris de la campagne, et c’est ce qui retardera par aventure
mes réponses pendant ces vacations.
LXXV.
PASCAL A FERMAT (').
MAHDI 27 OCTOBRE 1634.
(OEuvres de Pascal, IV, p. 443.)
Monsieur,
Votre dernière lettre m’a parfaitement satisfait. J’admire votre mé
thode pour les partis, d’autant mieux que je l’entends fort bien; elle
est entièrement votre, et n’a rien de commun avec la mienne, et arrive
au même but facilement. Voilà notre intelligence rétablie.
Mais, Monsieur, si j’ai concouru avec vous en cela, cherchez ailleurs
qui vous suive dans vos inventions numériques, dont vous m’avez fait
la grâce de m’envoyer les énonciations. Pour moi, je vous confesse
que cela me passe de bien loin; je ne suis capable que de les admirer,
et vous supplie très humblement d’occuper votre premier loisir à les
achever. Tous nos Messieurs les virent samedi dernier et les esti
mèrent de tout leur cœur : on ne peut pas aisément supporter l’at
tente de choses si belles et si souhaitables. Pensez-y donc, s’il vous
plaît, et assurez-vous que je suis, etc.
Pascal.
Paris, 27 octobre i(334 •
(') Réponse à la Lettre précédente.