382 ŒUVRES DE FERMAT. - CORRESPONDANCE.
della Religione, e perche essa sia necessaria a gl’ uomini. In una
parola, bisognò combattere in lui tutte le maggiori forze de’ più dotti
Sociniani (la più terribil’ setta d’Eretici che sia mai stata), nel che
tare ho qui impiegato tutto’l vigore del mio debhole ingegno in una
strada non calcata d’altri, e tutte le piu squisite espressioni che so
della lingua nostra, e non ne feci stampare se non 3o copie per dar
ad amici confidenti. Gli mando ancora un altro trattato Inglese, che
ha fatto gran remore in Inghilterra e che molti vogliono attribuire a
me, ancor che sia sotto il nome del Signor Bianchi (conosciuto sotto
titolo di Thomas Anglus), per esser che i sentimenti dell’Autor e li
miei siano precisamente gl’istessi ('). Dimando perdono de’I mio
tanto importunarla, e la riverisco, etc.
хеш.
GLERSELIER A FERMAT ( 2 ).
MERCREDI 13 MAI 1638,
(1)., III, 45; Bibl. Nat. fr. З280, n. acq., f° s 43-5o.)
Monsieur,
1- Je ne veux pas m’arrêter beaucoup à vous faire des excuses
d’avoir tant tardé à faire réponse aux deux vôtres, l’une du 3 e et
l’autre du 10 e mars dernier, pource que je me persuade que vous
croirez aisément qu’il m’a fallu des obstacles invincibles pour rn’em-
pècher de satisfaire à temps à des témoignages si obligeans de votre
suffisance et de votre civilité. En effet, une maladie qui m’a détenu
dans le lit presque tout ce temps-là, et qui m’a ôté le moyen de pou-
(M Thomas White, en dehors de ses ouvrages latins, publiés sous le nom de Thomas
Anglus, a composé un grand nombre de Traités en anglais. Digby désignait peut-être
celui qui parut à Londres en iG55, sous le litre : The Croîtrais of Obédience and Go
vernment.
i 2 ) Réponse à la Lettre XC bis.