CI. - AOUT 1659.
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On propose cette équation double :
2N + 3 et 2 N + 5 égaux chacun à un quarré.
Bachet se glorifie, en ses Commentaires sur Diophante (*), d’avoir
trouvé une règle en deux cas particuliers; je la donne générale en
toute sorte de cas et détermine par règle si elle est possible ou non.
J’ai ensuite rétabli la plupart des propositions défectueuses de Dio
phante et j’ai fait celles que Bachet avoue ne savoir pas et la plupart
<le celles auxquelles il paroît que Diophante même a hésité, dont je
donnerai des preuves et des exemples à mon premier loisir.
7. J’avoue que mon invention pour découvrir si un nombre donné
est premier ou non n’est pas parfaite, mais j’ai beaucoup de voies et de
méthodes pour réduire le nombre des divisions et pour les diminuer
beaucoup en abrégeant le travail ordinaire. Si M. Frenicle baille ce
qu’il a médité là dessus, j’estime que ce sera un secours très consi
dérable pour les savans.
8. La question qui m’a occupé sans que j’aie encore pu trouver
aucune solution est la suivante, qui est la dernière du Livre de Dio
phante De multangulis numeris.
Dato numéro, invenire quoi modis multangulus esse possit.
Le texte de Diophante étant corrompu, nous ne pouvons pas deviner
sa méthode; celle de Bachet ne m’agrée pas et elle est trop difficile
aux grands nombres. J’en ai bien trouvé une meilleure, mais elle ne
me satisfait pas encore.
9. Il faut chercher en suite de cette proposition la solution du pro
blème suivant :
Trouver un nombre qui soit polygone autant de fois et non plus qu’on
voudra, et trouver le plus petit de ceux qui satisfont à la question.
(*) Voir Observ. XLIV sur Diophante et XAppendix à colle Observation.