Fermât. — II.
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CIV.
SEPTEMBRE 1659.
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CIV.
FERMAT A CARCAYI (').
< SEPTEMBRE 1639 >
( Correspondance Huygens, n° 700. )
(Bibl. nat. fr. i3o4o, f° 139-140.)
1. J’envoyai l’année passée à M. Frenicle la démonstration par la
quelle je prouvois qu’il n’y a aucun nombre que le seul 7 qui, étant le
double d’un quarré — 1, soit la racine d’un quarré de la même nature,
car 49 est le double d’un quarré, 25, — 1.
2. Je veux même que M. de Zulichem voie que cette comparaison des
lignes spirales et paraboliques se peut rendre plus générale, et peut-
être sera-t-il surpris de lire la proposition suivante, dont je lui garantis
la vérité :
En la figure 38 de M. Dettonville {fig- 94)» on pont considérer les
spirales quarrées, cubiques, quarréquarrées, etc., tout de même qui'
les paraboles cubiques, quarréquarrées, etc.
Si la spirale ordinaire, en laquelle comme toute la circonférence à la
portion E8B, ainsi la droite BA à la droite AC, se compare avec la pa
rabole ordinaire en laquelle comme la droite RA à la droite 6A, ainsi
le quarré de la droite RP est au quarré de la droite GQ, et le rapport
est tel :
Si AR est faite égale à £ de la circonférence totale, et l’appliquée RP
au rayon AB, la ligne parabolique PQA sera égale à la spirale BCDA,
comme le démontre M. Dettonville.
Mais en prenant la spirale quarrée, qui est celle du second genre,
en laquelle comme toute la circonférence est à la portion E8B, ainsi (*)
(*) Publiée pour la première fois parM. Charles Henry {Recherches, p. 176-177). — Cet
extrait, envoyé par Garcavi è Huygens en môme temps que le précédent, provient d’une
lettre postérieure do Fermât.