38. Systèmes géométriques de Minkowski-Hilbert.
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homogène du premier degré en x x — x 2 , y x — y%, z x — z 2 , de sorte
que, quel que soit le paramètre t,
il (tx x — tx 2 , ty x — ty 2 , tz x — tzf) = tsi (x x — x 2 , y x — y 2 , z x — z 2 ),
et telle que, en fixant x 2 , y 2 , z 2 et envisageant x x , y x , z x comme des
coordonnées courantes, l’équation
il = 0
représente une surface non-concave. La fonction il envisagée est, en
général, une fonction transcendante de x x , y x , z x , x a , y 2 , z 2 .
On obtient ainsi une géométrie métrique conventionnelle, com
patible avec la géométrie projective, en ce sens que les droites sont les
lignes de longueur minimée. Dans cette géométrie de H. Minlcowski
il n’y a que oo 3 mouvements qui ne sont autres que les oo 3 trans
lations de Lespace. Cette géométrie renferme comme cas particulier
la géométrie ordinaire euclidienne.
D. Hilbert m ) a obtenu des résultats d’un caractère plus général en
se proposant de résoudre le problème inverse:
Déterminer toutes les métriques possibles de l’espace dans lesquelles
les droites sont des lignes de longueur minimée et ont en outre une
longueur infinie.
Il montre que de telles métriques peuvent s’établir dans l’espace
projectif en prenant comme absolu une surface fermée non-concave et
comme expression de la distance de deux points A, JB, intérieurs à
celle-ci, Vexpression
clog e (ABMN),
où M, N désignent les points d’intersection de la droite indéfinie qui
joint les deux point A et B avec la surface absolue et où c est
une constante; (ABMN) désigne le rapport anbarmonique des quatre
points A, B, M, N. La métrique de D. Hilbert est identique à la
détermination métrique hyperbolique, si l’on prend comme absolu une
quadrique réelle qui ne soit pas réglée.
La métrique de H. Minlcowski peut être envisagée comme le cas
limite de celle de D. Hilbert correspondant au cas où l’absolu dégénère
en un plan double à l’infini.
Dans la métrique générale de D. Hilbert, aucun mouvement n’est
possible.
Le système géométrique de D. Hilbert peut être lui-même généralisé
de nouveau de diverses façons, en abandonnant l’une ou l’autre des *
386) Math. Ann. 46 (1895), p. 91.