2. Géométrie projective non-arcbimédienne.
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certains cas, pour la détermination des points d’intersection d’une
conique avec une droite.
Pour que l’affirmation de G. Veronese que la géométrie projective
s’applique à son espace soit entièrement exacte, il faut donc, quand on
veut résoudre dans cet espace d’autres problèmes que des problèmes
géométriques linéaires, élargir le domaine des nombres de G. Veronese
par l’introduction de nouvelles unités de façon à rendre possible la
résolution des divers problèmes qui peuvent s’y présenter.
On y parvient en prenant pour nouvelles unités des puissances
fractionnaires de m et rj dont les exposants vérifient certaines conditions
déterminées et en formant avec ces nouvelles unités et les puissances
entières positives de m et rj des nombres plus généraux que ceux de
G. Veronese 5 ).
5) Cf. A. Schoenflies, Jahresb. deutscb. Matb.-Ver., Ergânzungsband 2 (1908),
p. 63.