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REDUCTION DE TOUTE AIRE PLANE A UNE INTÉGRALE DÉFINIE.
pour côtés contigus à celui-là deux éléments rectilignes égaux et pa
rallèles à mn = dx, inclinés, par suite, comme Taxe des x, de l’angle y
par rapport à l’ordonnée mM, enfin, dont le quatrième côté serait
situé sur /¿N. Effectivement, les deux petites parties, en forme de
triangles mixtilignes, qu’il faudrait ajouter ou retrancher, l’une,
en MN, l’autre, en M'N', pour faire delà bande M'MNN' le parallélo
gramme en question, ont une dimension, dx, qui leur est commune
avec celui-ci, mais l’autre dimension (suivant N'N), infiniment petite
en comparaison de la dimension analogue M'M du parallélogramme;
de sorte que leur aire se trouve bien négligeable devant Faire du pa
rallélogramme. Celle-ci égalant, comme on sait, le produit de deux
côtés contigus, F(x), dx, par le sinus de l’angle y qu’ils comprennent,
l’expression de la bande M'MNN', c’est-à-dire d’un élément de la sur
face à évaluer, sera (sin ■'¡)F {x)dx.
Par suite, Faire totale AM B M'A, composée des aires de toutes les
bandes pareilles entre a A et pB, sera la somme des valeurs prises
successivement par le produit (sin y) F (x)dx quand x y varie avec con
tinuité depuis l’abscisse, a, du point A jusqu’à celle, b, du point B;
n faisant
a
sortir du signe f le facteur constant siny, on aura donc, pour l’expres
sion cherchée de la surface AMBM'A,
(i)
a
c’est dire que son évaluation reviendra au calcul de l’intégrale définie
b
F ( x ) dx.
a
277. — Premier exemple : Aires de l’ellipse et des parallélogrammes
(à côtés conjugués) qu’on lui circonscrit.
Comme premier exemple, cherchons la surface que comprend une
ellipse ABA'B'A, rapportée à un système de demi-diamètres conju
gués OA ~ a, OB r= b, choisis, le premier, pour axe des x, le second,
pour axe desjp.
L’équation de la courbe étant, comme on sait, — -+- ~~ = i, les deux
a' 2 b' 2
ordonnées mM, mM' qui correspondent à une abscisse quelconque
O in =x, ont respectivement pour valeurs ± - \Ja 2 — x 2 . Leur diffé-
a