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THÉORIE GÉNÉRALE DES ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES :
p ar ]a somme des premiers membres deviendra
1 dx
(8)
do , do , do
—-i dv -1— 7 — dz h—d- du
dy J dz
du
do
dx
dx
do\
en sorte que le résultat, réduit àrfœ^o, sera immédiatement inté
grable et donnera o =z const., c’est-à-dire l’une des n intégrales géné
rales prises sous leur forme normale.
IL existe donc toujours, pou?' un système de n équations différen
tielles simultanées du premier ordre, résolues par rapport aux
différentielles des fonctions inconnues et réduites ensuite, par trans
position de termes, à avoir leurs seconds membres nuis, n groupes
distincts de facteurs d’intégrahilité (fonction de x, y, z, u, . . .),
tels que, si Von multiplie les équations jproposées par ceux
do
’ dy‘
do do
dz du ’
de l’un quelconque des groupes, puis qu’on fasse la
somme des résultats, V équation obtenue s’intégre immédiatement ;
car elle a pour premier membre une différentielle totale, inté
grable par des quadratures et cotiduisant cl l'une des intégrales
normales cp — c du système proposé.
375*. — Propriété qu’ont les solutions singulières et, sous certaines con
ditions, les solutions asymptotes, de rendre infinis un ou plusieurs de
ces facteurs.
(Compléments, p. 247*.)
376. — Réduction d’un système d’équations différentielles d’ordre quel
conque à un système d’un nombre plus grand d’équations du premier
ordre.
On peut toujours ramener un système d’équations différentielles à
être du premier ordre, en y considérant comme autant de fonctions
inconnues distinctes toutes les dérivées qui y paraissent, sauf la plus
élevée de chacune des fonctions cherchées, et en déterminant les in
connues auxiliaires ainsi introduites par les relations ^ comme y' = ^L,
z' — C ^d-, . . qui, justement, les définissent en tant que dérivées
soit les unes des autres, soit des inconnues principales demandées
y, z, u, .... On obtient ainsi un système plus nombreux d’équa
tions simultanées ; mais, évidemment, ce système est du premier
ordre.