et pour l’intégration arprochée d’autres ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES. 211
C 2 , . . ., C„, les constantes devenues variables, c'est-à-dire les seconds
membres tout entiers de (i3) ; et les anciennes constantes c 1} c 2 ,. . ., c n
ne seront plus alors que les valeurs initiales de Cj, C 2 ,. . ., G„.
Quelques exemples simples (n os 396 à 399) éclairciront bientôt ce que
pourraient avoir de trop vague, par leur généralité même, les consi
dérations qui précèdent.
393*. — Absence de solutions singulières et d’intégrales asymptotes
distinctes, dans les systèmes d’équations linéaires.
• (Compléments, p. 260*.)
394. — Sur l’emploi de la méthode de la variation des constantes, pour
intégrer par approximations successives des systèmes d’équations dif
férentielles non linéaires.
Mais, revenant au système (10), supposons-le non linéaire. Alors on
pourra toujours, dans les seconds membres de (12), qui auront la
forme y, z, u,. . .)dx, remplacer y, z, u, . . . par leurs valeurs
(en x et Gu C 2 ,. . ., C„) tirées des formules C t = cp t {x, y, z, u,...),
C 2 = es 2 [x, y, z, u,...),..., Ci n — es ri {x, y, z, u,.. . ) définissant les
paramètres ou variables auxiliaires C 2 ,. . ., G„.
Donc ces relations (12) deviendront des équations différentielles en
G), C 2 ,. . .,C„; et, si l’on sait les intégrer, ou obtenir Ci, C 2 ,..., C„
en fonction de leurs valeurs initiales arbitraires cq, c 2 , . .., c n et de
x, l’on aura encore résolu le problème en rendant variables d’une cer-
taine manière, dans les intégrales (11) des équations sans seconds
membres, les constantes arbitraires.
Si, par exemple, les seconds membres F n F 2 , F 3 , . . . sont presque
constamment très petits à côté des fonctions/1,./2, /3, • • - ,et que, par
suite, les valeurs (12) de dC lf dC 2 ,. . ., dC n n’égalent que de minimes
fractions des différentielles dy, dz,. . ., données par (10), les quantités
Cj, C 2 ,..., C„, conserveront à fort peu près leurs valeurs initiales
cq, c 2 ,..., c n pendant que x, y, z, u,... éprouveront des change
ments môme très sensibles; et l’on pourra, dans les seconds membres
de (12) devenus dépendants de x, C 1; C 2 ,. . ., C,„ ne faire varier que
x. Ges seconds membres, ainsi réduits, avec une certaine approxi
mation relative, à la forme f{x)dx, seront alors intégrables, et de
simples quadratures donneront par conséquent, d’une manière presque
exacte si x — x 0 n’est pas trop grand, les petites ou lentes variations
éprouvées par C n C 2 ,. . .. Puis on portera dans les seconds membres
de (12) les valeurs plus approchées de Cj, C 2 ,. . ., obtenues de la sorte