Full text: Partie élémentaire (Tome 2, Fascicule 1)

212 INTEGRAT. APPROCHÉES PAR LA MÉTH. DE LA VAR. DES CONSTANTES. 
en fonction de ¿c; et il en résultera, par de nouvelles quadratures, des 
valeurs plus exactes encore de ces paramètres ou, conséquemment, de 
y, z, u,. . . : d’où l’on passera encore de même, s’il y a lieu, au calcul 
de corrections de moins en moins imparfaites. 
On voit que la méthode de la variation des constantes permet de 
résoudre, par ces sortes d’approximations successives déjà annoncées 
presque dès le début du Cours (t. I, p. 78), tous les problèmes dé 
pendant d’équations différentielles, quand certaines altérations légères 
ou, du moins, assez peu graves, qu’on fait subir à celles-ci, suffisent 
pour les rendre directement intégrables. Alors les équations simpli 
fiées qu’on substitue, à une première approximation, aux équations 
vraies du problème, donnent, en quelque sorte, les lois idéales ou lois 
typiques du phénomène ; et l’on tient compte des écarts, appelés 
perturbations, qui existent entre ces lois idéales simples et les lois 
réelles, en faisant éprouver aux constantes arbitraires supposées inva 
riables par les lois typiques, les lentes variations que fournit la mé 
thode. C’est ainsi que, par suite de la faible masse des planètes com 
parativement à celle du Soleil, les équations différentielles de leurs 
mouvements se réduisent assez approximativement à ce qu’elles se 
raient si chaque planète ne se trouvait en rapport qu’avec le Soleil, 
cas où leurs intégrales sont aisées à obtenir, et résumées dans les lois 
de Képler assignant à chaque planète une orbite elliptique fixe, etc.; 
après quoi, des approximations de plus en plus compliquées, objet 
principal de la Mécanique céleste, indiquent comment les perturba 
tions dues à la présence des autres planètes, ou à la forme des astres 
assimilés jusque-là à de simples points, rendent sans cesse variables 
tant l’orbite elliptique que la vitesse d'accroissement des aires décrites 
à son intérieur par le rayon vecteur de la planète, c’est-à-dire, en 
somme, les constantes du mouvement formulé d’après les lois de 
Képler. 
Un exemple simple (n° 400) élucidera bientôt ces indications, et 
l’on en trouvera un second, ¡dus difficile, au n° 419*. 
395. — Équations linéaires d’ordre supérieur; cas particulier d’une équa 
tion unique et réduction d’un système quelconque à une telle équation 
pour chaque fonction inconnue. 
Lorsqu’on transforme un système d’équations différentielles d’ordre 
quelconque en un système du premier ordre (p. 198) par la considé 
ration de fonctions auxiliaires égales à certaines dérivées des fonc 
tions proposées, les équations qu’on introduit, comme, par exemple,
	        
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