AU PROBLÈME DE LA SURFACE DE RÉVOLUTION MINIMUM.
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ses parties, c’est-à-dire entre deux quelconques de ses points, de la
même propriété de minimum; sans quoi son arc compris entre les
deux points où elle cesserait d’en jouir devrait être remplacé par un
autre dont l’aire engendrée serait moindre. Si donc il arrive que la
courbe cherchée comprenne plusieurs segments, CA et CB, par
exemple, ayant en partie même projection sur l’axe des x, on pourra
former son équation différentielle en considérant séparément ces seg
ments CA, CB comme dans le cas où leur point inconnu de jonction G
serait une extrémité donnée ; de manière que, sur chaque segment,
l’abscisse x se trouve apte à servir de variable indépendante et même
croisse sans cesse, d’un bout à l’autre, comme on l’a admis ci-dessus
r b .
en présentant sous la forme I /(¿r, y, y') dx l’intégrale proposée.
a
Nous aurons donc ici, sur chaque segment CA ou CB,
f(x,y,y') = x\/i 4-y' 2
et, par suite,
df
dy
df_
dy'
/1
-y 2
Alors l’équation différentielle (7), réduite à d
df
dy'
o, s’intégrera
immédiatement et donnera, pour chaque segment CA ou CB,
df_
df
une constante.
D’ailleurs, cette constante sera commune, sauf le signe, aux deux
segments contigus CA, CB ; car, à leur point de jonction C (où
y 1 — zh cc), le rapport — se réduit à ±1, et, si l’on appelle c
Д-^у" 1
l’abscisse positive de ce point, l’expression de -yp s’y réduit à ± c, forme
qu’elle peut évidemment prendre toujours, même quand il n y a pas
de sommet comme C ou que tout l’arc AMB appartient à un seul
segment. Donc, en élevant au carré, puis résolvant par rapport à
dy- -y'- dx-, on trouve, pour toute la courbe cherchée ACB, l’équa
tion différentielle unique
(9)
х-у г
dy-
i 2 d.y
Tirons enfin la valeur ± c
dx
\Jх г —
de dy, positive de G en A, né-