PORTANT SUR UN TRINÔME DU SECOND DEGRÉ.
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ou à plusieurs endroits, qu’un seul radical ayant 2 pour indice et
portant sur un trinôme du second degré. Désignons ce radical par
\Ja-\- bx-\- ex' 2 , et la différentielle proposée sera de la forme
y (a?, s/a -t- bx -h ex' 2 ) dx,
si y désigne une fonction rationnelle.
Avant d’intégrer, on trouve avantage à simplifier le radical, en y
écrivant ainsi le trinôme, -+- -J^x±x-j, où ±c, pris
avec le signe supérieur si c est positif, et avec le signe inférieur si c est
négatif, désigne la valeur absolue du coefficient du terme en x- : on
peut alors extraire la racine carrée du facteur constant essentiellement
positif ± c, représenter chacun des quotients censés effectués rp—.»
P ar une seule lettre, que je supposerai être respectivement A, B,
et la différentielle à intégrer prend la forme sous laquelle nous la con
sidérerons, f\x, \/A h- Bx ± x 2 ) dx, où y continue à désigner une
fonction rationnelle de deux variables.
Supposons d’abord que le trinôme Kx zh x 2 donne deux racines
réelles, a, ¡3, quand on résout l’équation du second degré obtenue en
l’égalant à zéro. Nous savons qu’alors ce trinôme sera le produit du
coefficient ±1 de x 2 par les deux facteurs linéaires x — a, x — [L La
différentielle à intégrer pourra donc s’écrire
y[.r, v/±(a7 — a)0 — P)] dx.
Soit t une nouvelle variable, définie par l’équation
(18)
(19)
t =
1
«
1
+1
^
= (x — a)t,
ie l’on ait
\/± (x — a )(.t -
-P)
4 A- * - P
x — a
y x — a
En élevant (18) au carré et puis supprimant le facteur commun x—a
(ce qu’on peut faire, puisqu’il ne s’annule que pour la valeur isolée
x — a), il viendra
(20) ±(a?— P) = (a? — c/.)t 2 .
Or cette équation est du premier degré en x et, par suite, résolue,
donne une expression de x rationnelle, que je représenterai par cp(¿)
comme dans le cas du type précédent de différentielles irrationnelles.