INTÉGRÂT. DES DIFFÉRENT. QUI CONTIENNENT UN RADICAL CARRE
En la différentiant, on aura dx = y'{t) dt et, l’expression (18) du ra
dical devenant d’ailleurs i«p(i) —at, la différentielle proposée prendra
la forme, elle-même rationnelle, y[<p(£), £<f(0 a 0 T (£) dt. Elle se
trouvera donc intégrable par la méthode exposée dans la première
partie de cette Leçon : si l’on appelle F(i) la fonction primitive obte
nue, le résultat demandé sera, vu la valeur (19) de t,
247. _ Suite : Autres procédés, applicables notamment lorsque le trinôme
n’est pas décomposable en facteurs réels du premier degré.
Quand le trinôme A -h Bæ±æ; 2 , égalé à zéro, a ses deux racines
imaginaires ou, ce qui revient au même, quand il n’est pas décompo
sable en facteurs réels du premier degré, on sait qu’il conserve le
môme signe, sans s’annuler, pour toutes les valeurs de x comprises
entre — 00 et H- oo. Alors le radical et, par suite, la différentielle pro
posée ne sont des quantités réelles, comme nous le supposerons,
qu’autant que ce signe, constamment le même, du trinôme, est +.
Donc le trinôme se trouve positif, en particulier, pour la valeur zéro
de x, qui le réduit à A, de sorte qu’on aA>o; et il l’est aussi pour
les très grandes valeurs absolues de x, qui rendent, comme on sait,
prépondérant le terme ± x 2 du second degré, ce qui oblige également
à poser ztx 2 ^> o, ou implique, devant x 2 , le signe supérieur +, à
l’exclusion de l’autre —. Ainsi, le trinôme, lorsqu’il paraîtra dans une
différentielle réelle et ne sera pas décomposable en deux facteurs réels
du premier degré, offrira ces deux caractères, d’avoir son terme con
stant A, positif, et son terme du second degré x 2 , précédé du signe+.
Or chacun de ces deux caractères conduit à une transformation réelle
qui rend rationnelle et par conséquent intégrable la différentielle pro
posée, transformation d’ailleurs applicable même à des cas où le
trinôme se résout en facteurs réels du premier degré, pourvu que le
caractère en question y soit vérifié, c’est-à-dire pourvu qu’on n’ait
pas A <; o, s’il s’agit de la première transformation, ou que le terme
du second degré ne soit pas —x 2 , s’il s’agit de la seconde.
Supposons donc d’abord que A se trouve ou nul, ou positif, et admette
par conséquent une racine carrée réelle; ce qui, en appelant a cette
racine, prise d’ailleurs, à volonté, avec le signe -+- ou le signe —,
permet d’écrire la différentielle proposée, f(x, ^a 2 -\- \$x dz x 2 ') dx.
Choisissons notre nouvelle variable t, de manière qu’on ait
(21) \Ja 2 -\- Bx dz x' 1 — a -+- tx,