5' f REDUCTION DES DIFFÉRENTIELLES BINOMES ET POLYNOMES.
Elle n’est irrationnelle que dans le cas de n pair, sans quoi l’exposant
p = ZlJIll de la parenthèse y a une valeur entière. Or, d’autre part,
si n est pair, l’un des deux quotients appelés tout à l’heure W ^ l - et
■ !- p, qui valent ici et ——— 5 y sera entier, savoir, le
premier ou le second, suivant que m, de son côté, se trouvera impair
ou pair; en sorte que la différentielle binôme rentrera soit dans le pre
mier cas d’intégrabilité, soit dans le second. Et c’est pourquoi nous
avons réussi, même sans y introduire explicitement la variable auxi
liaire t, à en effectuer l’intégration.
En dehors des deux cas d’intégrabilité, on peut, sinon intégrer
exactement la différentielle binôme x m (a -4- hx n ) p dx, du moins y
réduire la valeur absolue de l’exposant m d’autant de fois ± n unités
qu’on le veut, et aussi l’exposant p d’un nombre quelconque d’unités.
Les procédés employés pour cela présentent une complète analogie
avec ceux qui nous ont permis (p. Si) de réduire les explosants m et n
dans f ùn" l x cos n x dx, analogie toute naturelle, puisque l’expression
sindíceos n x dx est, au fond, une différentielle binôme.
252*. — Réduction de l’exposant hors de la parenthèse et de l’exposant
de la parenthèse, dans l’intégration des différentielles binômes et po
lynômes.
(Compléments, p. 27*.)
253*. — Application à certaines intégrales, réductibles aux intégrales
elliptiques des deux premières espèces.
(Compléments, p. 3o*.)