ATTRACTION D’UN CORPS 8PHEROÏDIQUE.
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XII.
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M ne devienne pas intérieur. Le problème de l’attraction d’un sphéroïde sur
un point externe quelconque se réduit donc à l’évaluation de l’attraction d’un
autre sphéroïde, décrit des mêmes foïers et passant par le point attiré. Pour
la déterminer, passons à l’autre cas, où le point attiré est intérieur. Comme
on a [3[3 = aa-\-BB — AA, = aa-\-CC—AA, nous substituerons ces valeurs
dans l’équation (6), en faisant en même tems — — t. De la nous tirons
8S
4îïtcîî8î
ou en remettant la characteristique d
l’intégral étant déterminé de maniéré, qu’il s’évanouisse pour t = 0 et étendu
jusqu’à t — 1, pour le sphéroïde déterminé. On a donc
(8.)
X =
4 anB G
AA
B B
AA
ttdt
HH
1 —
Cette équation donne donc l’attraction pour tous les points, qui ne sont
pas extérieurs, et puisqu’elle doit être juste jusqu’à la surface même, est que
l’attraction sur un point extérieur est déjà réduite à l’attraction sur un point
de la surface, le problème est complettement résolu*).
L’équation (8) montre de plus, que pour un point intérieur, l’attraction
de tous les sphéroïdes semblables et semblablement posés est identique. En
supposant donc un tel sphéroïde partagé en couches, dont les surfaces exté
rieures et intérieures soient semblables, il est évident que toutes les couches
extérieures au point attiré produisent une attraction égale à zéro, de sorte
qu’il ne reste que l’attraction du noïau, dont la surface passe par le point
attiré.
Gôttingen, le 5. Novembre 1812. Ch. F. Gauss.
*) Il est superflu de remarquer, que l’attraction parallèle aux deux autres axes
se trouve immédiatement, en échangeant a, A en h, JB ou en c, C.