GAUSS AN BERTRAND. GAUSS AN STRÜVE.
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secondaire de son oeuvre. Cette préoccupation chez un homme aussi éminent
n’a rien qui doive surprendre. M. Gauss se distinguait, en effet, entre les
géomètres du premier ordre, par le soin qu’il a toujours eu de ne livrer au
public que des ouvrages longuement médités. Aussi, tout en sachant que
des inadvertances de détail n’auraient rien ôté à l’admiration qu’inspirait son
rare génie, on conçoit qu’il se montrât cependant jaloux de joindre au mérite
d’avoir fait tant d’immortels travaux, le mérite beaucoup moindre, quoique
fort rare, de ne s’être jamais trompé.)
BEMERKUNG.
In einem »Paris 2 mai 1877« datierten Briefe schreibt J. Bertrand an E. Schering; »J’ai reçu moi
même trois lettres de C. F. Gauss mais deux d’entre elles ont été brûlées dans l’incendie de la commune
en 1871 en même temps qu’une lettre adressée à Arago qui était entre mes mains. L’une des trois lettres
qui m’ont été adressées est entre les mains de M. Chasles à qui je l’ai donnée, mais il ne l’a pas encore
retrouvée et à l’âge de 84 ans sa mémoire lui fait souvent défaut. Je m’empresserai dès qu’il l’aura re
trouvée de vous en envoyer la copie. Une des lettres que Gauss m’a fait l’honneur de m’écrire a précédé
sa mort de quelques semaines seulement et elle était relative à une inadvertance que j’avais cru remarquer
dans le theoria motus corporum coelestium et contre laquelle il proteste energiquement. Je l’ai insérée
dans les comptes rendus de l’académie des sciences tome 40, 186 5 en supprimant seulement ce qui n’était
pas relatif à la science.«
Hieraus geht mit ziemlicher Sicherheit hervor, dass die Handschrift des Briefes, den Gauss am
22. Januar 1855 an Bertrand gerichtet hatte, zu denen gehört, die beim Brande im Jahre 1871 vernichtet
worden sind. Dies wird auch in einer Mitteilung des Sohnes von J, Bertrand, Colonel J. Bertrand,
an N. E. NöRlund vom 12. Juli 1927 als sehr wahrscheinlich bezeichnet.
Brendel, Schlesinger.
85. Ein Brief von Ganss an W. y. Struve.
Göttingen, 2. März 1820.
Der nächste Zweck meines heutigen Schreibens ist, Sie zur Theilnahme
an gewissen Mondsbeobachtungen einzuladen, die ich mit den Herren En[c]ke,
Nicolai und Soldner verabredet habe, und die auch bereits seit einiger Zeit
im Gange sind. Wir vergleichen die Eectascension des Mondes mit verah-