m
DES DIFFÉRENTS SYSTÈMES DE NUMÉRATION
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1015. — Soit A un nombre quelconque et N un autre nombre formé
par m chiffres égaux à 3 ou 9, montrons que A x est un multiple
de N, plus A.
10 m = 999
Donc
m m
9 + l = 9xlH ... 1 + 1 = 3 X 333^3 + 1 =
= multiple de N + 1.
A x 10 ,il = A (mult. N + 1) = mult. N + A.
D’après cela, un nombre quelconque P pouvant toujours se décomposer
en la somme de deux parties dont l’une est formée par les m premiers
chiffres à droite et l’autre par la partie restante, ce nombre est de la
forme
A x 10 m + B,
et l’on a
P = A X 10 m + B = mult. N + A + B.
Pour que P soit divisible par N, il faut et il suffît que la somme (A + B)
le soit.
La propriété subsiste dans un système de numération de base a, pour
les nombres formés de m chiffres n, si n est un diviseur de a — 1.
1016. — Soient
\
les chiffres qui représentent N dans le système de base B, et supposons
que v représente les unités du premier ordre, ¡x celles du deuxième
ordre, etc. ; de telle sorte que l’on ait :
N = a.B™- 1 + ¡LB m—2 + ... + ix.B + v.
(*)
Remarquons maintenant qu’avec les m chiffres de N on peut former m
permutations circulaires et les ranger dans l’ordre suivant :
m x
a,
P»
T>
, \ [X,
V.
P.
r»
• • • 9
+ v,
a.
T»
»
V, a,
P-
V,
a,
P, ••
• 5
¡x.
Nous avons désigné par N le nombre correspondant à la première ;
appelons N' le nombre correspondant à la seconde permutation, N" le
nombre qui correspond à la troisième, etc., nous aurons ainsi :
N' = ¡3.B m-i + y.B TO ~“ 2 + . . . + ¡x.B 2 + v.B + a,
N"= y.B m —1 + +B m - 2 + .. . + v.B 2 + a.B + ¡3,
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