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PREMIÈRE PARTIE. — CHAPITRE ìli.
Cherchons d’abord leurs valeurs principales. A cet effet,
nous poserons
y — M#i* + R,
R étant d’ordre >• p. Cette valeur étant substituée dans l’é
quation, celle-ci devra être identiquement satisfaite. En par
ticulier, les termes d’ordre minimum devront s’y détruire. Ils
seront donc au nombre de deux au moins. D’ailleurs, ces
ternies ne peuvent évidemment être cherchés que dans la sé
rie des termes
provenant de la substitution du premier terme Mx* de la va
leur dey.
Donc p doit être choisi de telle sorte que dans la suite des
exposants
a + -x3, a, + [¿¡b, . . .
il y ait plusieurs termes mínima.
Supposons cette condition réalisée, et soient, par exemple,
( 2 ) a + ¡J.3 = a, 4- ¡¿[b ---. . . + ¡x¡3¿
ces mínima. On obtiendra les valeurs de M cori-espondanl
à cette valeur de p en égalant à zéro la somme des coeffi
cients
AM? -h A, MP* +A;Mb.
D’ailleurs, M doit être différent de zéro. Si donc nous sup
posons les quantités ¡3, ¡3 1? . .. rangées par ordre de grandeur
décroissante, M aura [3 — (3/ valeurs, déterminées par l’équa
tion
( 3 ) AM?'?' -f- A ! M?'-?' +...-h A { - = o.
95. Newton a donné une construction géométrique élé
gante pour déterminer les valeurs de p.
Représentons chaque terme de l’équation f(x,y) = o, tel
que Apar un point ayant [3 pour abscisse et a pour or
donnée. On obtiendra un système de points dont l’un au
moins sera sur l’axe des x\ sinon l’équation f[x, r) = o con-