PREMIÈRE PARTIE. — CHAPITRE III.
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verses valeurs de l’ordonnée y suivant les puissances descen
dantes de x.
3° On pourra également étudier l’allure de la courbe aux
environs d’un de ses points (a, b). Pour cela, posons
x — a -+-, y — à-hyr,
il viendra
/( a -t- x x , b + y t ) — o.
Il ne restera plus qu’à développer suivant les puissances
de X\ celles des valeurs de y x qui s’annulent avec x K .
101. D’après les définitions que nous avons données, une
quantité y, dépendant d’un infiniment petit (ou infiniment
grand) x, est d’ordre a si le rapport tend vers une limite
finie, et différente de zéro lorsque x tend vers o (ou vers co ).
Mais ce serait une erreur de croire que l’ordre d’infinitude
d’une fonction quelconque de x soit toujours susceptible
d’une semblable évaluation numérique.
Considérons, par exemple, la fonction y — e x . On aura,
comme nous l’avons vu,
X x" 1
et par suite, si x > 0,
y
1.2 . . . m
m étant un entier quelconque.
On aura donc
•1/ rpm—ce
— > —
x* i. 2 ... m
Supposons m > a et faisons tendre x vers co . On aura
1.2.. .m
On voit donc que, si x tend vers 4- 00 , e x tendra égale-